Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Merci de nourrir les poissons en mon absence

« Des nouvelles du pays de Ben Ali | Page d'accueil | NO POPCORN en DVD »

mardi, 07 septembre 2010

Bayonne encerclé par la manif

au milieu du cortège CGT en 370.jpg

[cliquer sur l'image pour afficher le diaporama du plébéien bleu]

C'est probablement la plus grosse manifestation de ma vie... la plus grosse manifestation bayonnaise je veux dire. En 95, je me souviens de la montée crescendo des mobilisations. La pre- mière grosse manif nous étions 10 000. A la suivante 15 000. Puis à la dernière certains ont parlé de 20 000 manifestants dans les rues de Bayonne. C'était probablement pas mal exa- géré. Toujours est-il que, pour la première fois, la manif avait fait le tour complet des remparts. Alors que la banderole de tête arrivait à la mairie, la queue du cortège quittait à peine le pont St Esprit : du jamais vu de mémoire de manifestant bayonnais, même en 68, même pour la plus grosse manif précédente contre le procès de Burgos !

Cette fois-ci, ce mardi 7 septembre de l'an de grâce consumé- riste 2010, nous étions encore plus nombreux, cela ne fait aucun doute. Au moins 15 000. En vrai cette fois. Avec Mamour, mes compagnons du boulot et mon appareil photo, nous nous trouvions dans le dernier tiers des rangs cégétistes, qui fermait la marche du cortège syndical. Derrière la CGT il y avait encore beaucoup de monde. De très nombreux militants et sympa- thisants des partis de la gauche française. Mais aussi des écolos de tous poils, des anars, les tracteurs d'Oldartzen, les troupes de Bizi s'activant avec leur habituelle originalité pour être les plus visibles possibles. et une vache. En toute fin de manif, LAB toujours ostracisé par les organisateurs, avait également mobi- lisé plus que jamais ses affiliés et amis.

Bref, nous étions à peu près au milieu du pont St Esprit et la queue du cortège n'avait pas encore décollé de la gare quand, au loin, nous avons entendu les premiers échos de la prise de parole unitaire de fin de manif sur la place de la Liberté devant la mairie. Alors, évidemment, nous, on n'a pas fait le grand tour, on a encore piétiné une vingtaine de minutes jusqu'au pont Mayou où nous avons décidé d'aller casser la croute. Afin de pouvoir réfléchir le ventre plein à la suite que nous pourrions donner à cette formidable mobilisation...

 

Les commentaires sont fermés.