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samedi, 04 décembre 2010
Soutien à Aurore Martin
2.000 personnes ont manifesté ce samedi à Bayonne à l'appel d'une plateforme politique, syndicale et socio-culturelle pour protester contre le mandat d'arrêt européen (MAE) délivré par Madrid à l'encontre d'Aurore Martin, ancienne dirigeante du parti indépendantiste Batasuna, illégalisé en Espagne mais légal en France.
Après une première manifestation le 20 novembre dernier qui avait rassemblé 1.200 personnes, c'est derrière une banderole barrée d'un "Non au mandat d'arrêt européen" qu'aura été dénoncée "la décision politique du gouvernement français" de livrer une ressortissante française à la justice espagnole, où elle encourt une peine de prison de 10 à 12 ans pour avoir porté un message politique d'indépendance du Pays basque, ce qui, pour Madrid, l'aligne sur le même banc des accusés que ceux de l'organisation armée ETA.
Au-delà du cercle de la gauche patriote basque se sont manifestées plusieurs formations politiques ou syndicales françaises qui, solidairement, ont jugé "inacceptable et insupportable" une procédure juridique permettant "d'entraver et de désactiver les luttes sociales et les alternatives politiques", "une arme terrible pour faire taire les militants et les acculer au découragement".
Après un défilé le long de l'Adour, les porte-paroles de cette plateforme ont exprimé le voeu de "construire un barrage devant cette ligne répressive".
A moins d'un mois de connaitre le sort de son pourvoi en cassation, Aurore Martin, présente derrière la banderole, aura donc sans doute apprécié la mobilisation en son nom, mais également au nom de tous ceux que l'exécution de cette procédure européenne pourrait désormais viser.
Près de 180 personnalités politiques et syndicales ont par ailleurs appelé à son soutien et au respect des droits civils et politiques des citoyens.
21:53 Publié dans elkartasuna-solidarité, manifs, politique | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Écrit par : brigitte et jerome beluze | mardi, 21 décembre 2010
A galon.
Nous te souhaitons Aurore, ma femme et moi, un bon Noël malgré les circonstances. En Bretagne comme ailleurs des gens sont avec toi. Tiens bon!
De tout coeur avec toi
Écrit par : patrick parmentier | jeudi, 23 décembre 2010
Écrit par : de barros | vendredi, 02 novembre 2012
Écrit par : Yohann Le Goffe | vendredi, 02 novembre 2012
Pauvre naïf que j'étais, croire qu'un gouvernement prétendument de gauche allait se conduire comme la police de Vichy...La honte noue mes tripes, moi qui croyais bêtement aux idées de respect véhiculées par cette sordide troupe de faux-culs. La police française a livré aux nazis des milliers de Juifs, l'Inquisition a arrêté des milliers de prétendus hérétiques durant des décennies, on a donné l'assaut au peuple Kanak pour qu'il se taise,on a interdit la culture de nombreuses régions et aujourd'hui l'état français au mépris de ses propres lois livre une militante Basque à un pays qui ne reconnaît pas ses idées....La France d'aujourd'hui fleure avec des méthodes qui ont profondément assombri notre histoire...Elle renoue lamentablement avec des notions que nous pensions mortes à jamais, celles des collabos dont le souvenir sanglant hante encore nos mémoires. Sous l'Occupation nazie,le délit d'opinion était passible de prison voire d’exécution...Au Chili on arrêtait pour les mêmes raisons, en Union soviétique il en était de même....la France peut-elle endosser une conduite aussi condamnable?...sans en assumer les conséquences. La France,terre d'accueil et de tolérance et dont la grandeur philosophique avait auréolé la planète,se meure en s'habillant de la logique implacable du fascisme. Non, le peuple Français n'a pas voté pour ça...le vert réséda est au musée même si certains nostalgiques ont du mal à l'admettre. Au nom de la dignité du peuple Français et de ses valeurs morales, Mr Valls doit démissionner avant que ses sombres agissements se retournent contre lui... Olaf Ghofeynne
Écrit par : Olaf Ghofeynne | vendredi, 02 novembre 2012
Écrit par : MARC | samedi, 03 novembre 2012
Bien à vous tous
Écrit par : Jocelyne CHEUL CHATRIAN | samedi, 03 novembre 2012
.8. « Je n’ai rien dit »… par Martin Niemöller
.le pasteur Martin Niemöller
Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas catholique
Et, puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait plus personne pour protester
Als die Nazis die Kommunisten holten,
Habe ich geschwiegen ;
Ich war ja kein kommunist.
Als sie die Sozialdemokraten einsperrten,
habe ich geschwiegen ;
ich war ja kein Sozialdemokrat.
Als sir di Juden holten,
Habe ich geschwiegen ;
Ich war ja kein Jude.
Als sie die Katholiken holten,
habe ich nicht protestiert ;
Ich war ja kein Katholik.
Als sie mich holten, gab es keinen mehr,
der protestieren konnte.
Dachau - Pasteur Martin Niemöller, texte revu par Berthold Brecht.
Écrit par : de barros | samedi, 03 novembre 2012
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