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Merci de nourrir les poissons en mon absence

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vendredi, 13 mai 2005

Shizo ou Schizo au Kazakhstan :

La schizophrénie du cinéma

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Mercredi soir il y avait "soirée" à l'Autre cinéma. Et comme je suis devenu un inconditionnel de la programmation de Ramuntxo, je ne pouvais évidemment pas manquer ce rendez-vous. Donc, 20h40, j'arrive devant la caisse où Jean-Phi semble devoir "batailler" avec des spectateurs à qui il explique le chemin pour rejoindre l'Atalante à temps avant la projection de Lemming (dont je viens de causer). En effet, à l'Autre cinéma, la salle est pleine et... ça me semble quand même un peu bizarre. En fait, c'est la petite salle qui est pleine, celle où on projette Le Crime Farpait (je vais le voir cet après-midi) : malaise !
Salle René Vautier, nous ne serons que six à faire le voyage aux confins des mondes chinois, russe et iranien en compagnie de Guka Omarova. Pour un très joli «petit film» que nous pourrons quand même voir ou revoir jusqu’au 24 mai à l’Atalante. Comme on aurait pu dire mon programmateur préféré, ce premier film de la réalisatrice kazakh «nous donne des nouvelles de cette Asie centrale qui ne se donne jamais en spectacle aux feux de l’actualité furtive de nos écrans cathodiques» (imité-je bien ?). Et pour avoir encore plus de nouvelles, il aurait fallu que je reste au «débat» afin d’écouter le très certainement passionnant témoignage de Guillaume Reynard, le talentueux illustrateur de la plaquette de présentation du film pour la France. Mais je n’ai pas osé, la schizophrénie cinéphilique fait des dégâts dans ma tête aussi. Il était pourtant si souriant et avenant ce Guillaume Reynard qui s’était déplacé, depuis très loin certainement, pour seulement six spectateurs (et pour un film et un pays auquel il est manifestement très attaché). Et qui souriait quand même, sincèrement, ça ne s’imite pas facilement la sincérité, malgré l’amertume d’une salle pleine à côté de sa salle quasiment aussi déserte que les steppes du Kazakhstan. Je m’en veux de cette «fuite» et voudrais lui présenter mes excuses si c’était possible… Alors en attendant, j’ai tout bien lu la plaquette que l’on trouve sur le comptoir de la caisse à l’Atalante, et puis aussi tout bien le dossier de presse… Le Crime Farpait me changera un peu les idées cet aprém’…

Robinson Crusoé

11:45 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

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