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jeudi, 09 juin 2005

Plympton et le plaisir inavouable

Hair High


Samedi 4 juin 2005, vingt-trois heures quarante-cinq, salle Antton Ezeiza de l’Autre cinéma à Bayonne, premier rang, fauteuil du milieu, les pieds loin devant moi, je lève mon bras droit et ne dis pas «je le jure» mais fais signe à Thomas, le projectionniste, de renvoyer la bobine. En vain. Hum. Il est tard et il a beaucoup de route à faire pour rentrer. Hair High en boucle, ce sera pour une autre fois. Dans un autre monde, sur une autre planète… ou peut-être tout simplement un des jours suivants. Moi, je fantasme déjà sur la nuit Plympton que je vais «exiger» à Ramuntxo. Hum-hum, ça aura quand même très probablement du mal à passer malgré mon «énaurme» influence sur sa géniale programmation. Nous n’étions que deux dans la salle ce soir-là. Deux fanatiques. L’autre… il vaut mieux que je ne le dénonce pas.

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Jeudi 9 juin 2005, dix-neuf heures quarante-cinq, comptoir de la Taverne, à l’Atalante. Avec Jean-Phi et Bruno, on rigole graveleusement à propos de godets et puis très vite, Filadelfio relançant la discussion apéritive, notre cinéphilie chronique reprend le dessus. Évidemment, je lui cause de Hair High et de Bill Plympton. Ses sourcils se soulèvent anachroniquement et un sourire entendu les souligne. «Bill Clinton ?!» qu’il m’interroge, surpris ! Il est Italien, ça explique, et nous re-sombrons dans le grave.
Lundi 13 juin, vingt-et-une heures, je ne sais pas encore quelle salle à l’Autre cinéma, je m’assiérai à ma place habituelle pour revoir Hair High et lever mon bras droit à la fin de la projection… avant de m’enchaîner définitivement à mon fauteuil en guise de protestation contre les dernières séances. Je vais jouer mon Eddy Mitchellena et ça n’est pas du flan, si la salle n’est pas pleine comme un œuf je raconte le film sur mon si joli blog tout bleu.
Meuh non ! les films, moi je ne les raconte pas. D’ailleurs, je ne saurais pas. J’en parle toujours sans vraiment en parler. C’est mon truc de critique à moi que j’ai. Soit je descends soit j’encense, mais sans jamais déflorer. Et puis, du Plympton, ça ne se déflore pas, ça se… non, vraiment trop grave. Trop grave de passer à côté d’un tel plaisir inavouable !

Robinson Crusoé

21:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Ai vu hier soir la BA de ce Plympton très séduisante, juste avant un crime farpait, un silm vraiment fuper. Très beau cillet de binéphile, dites moi, une clèche de plus dans le farquois. Je n'ai plus aucun doute, il faut en faire un métier !

Écrit par : Doris Mia | mardi, 14 juin 2005

On s'est loupés de peu apparemment, de très très peu même puisque Le Crime Farpait était programmé à 20 h 45 salle Vautier alors que moi je revoyais, comme annoncé ci-dessus, Hair High à 21 heures salle Ezeiza. Désolé pour toi Boris, mais tu as loupé quelque chose de vraiment extraordinaire, génial, superlativement inénarrable : la dernière séance pour laquelle je n'ai même pas assumer l'authenticité de mon fanatisme en m'enchaînant au fauteuil. Bref, tu ne dis pas grand chose du film de Alex de La Iglesia... mais j'aime autant. Perso, j'ai été très déçu. Très très déçu, même et c'est pourquoi j'ai préféré ne pas en parler.
Vala. Ceci dit, Sommeil Amer est encore programmé jusqu'au 28 juin et je te le conseille très vivement. Tu risques vraiment d'être bluffé. Drôle, tendre, très étonnant, poétique et beau à la fois, mais surtout très très étonnant, très très agréablement étonnant.
Et puis il y a La Horde sauvage, ça, même pas j'en parle q:o))

Écrit par : le plébéien bleu | mardi, 14 juin 2005

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