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mercredi, 26 décembre 2007
L'OIP en danger
Depuis près de douze ans, l'Observatoire international des pri- sons (OIP) apporte en France une contribution essentielle à la protection des droits de l'homme en menant une action intransi- geante pour le respect du droit à la dignité des personnes déte- nues. Aujourd'hui, alors même qu'une population de plus en plus nombreuse est reléguée derrière les barreaux, il est mani- feste que les pouvoirs publics entendent « faire payer » à l'OIP ses prises de position dénonçant la politique pénale mise en oeuvre par le gouvernement et ses conséquences sur les condi- tions de vie des détenus et le respect de leurs droits élémen- taires. L'OIP doit faire face à un scandaleux désengagement des pouvoirs publics dans le financement de l'OIP. A très court terme, l'association risque de traverser une situation économi- que extrêmement préoccupante. La question de sa pérennité financière, donc de son existence, est même posée, car l'OIP ne dispose pas de réserves lui permettant de surmonter seul ce défi. Dans ce contexte, l'OIP lance un appel urgent à la solidarité. Pour tout soutien financier, même modeste, cliquez sur le lien ci-dessous pour faire un don en ligne. En tant que donateur, vous bénéficiez d'une déduction fiscale à hauteur de 66 % du montant de votre don dans la limite de 20 % de vos revenus imposables. A titre d'exemple, un don de 100 avant le 31 décembre 2007 ne vous coûtera en réalité que 34. Un reçu fiscal vous sera adressé automatiquement.
11:30 Publié dans copinage, politique | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 25 décembre 2007
Le Carnet d'Olentzero
Olentzero, je ne sais pas si vous connaissez, le vrai je veux dire... ça serait disons une sorte d'espèce de pépère noël, mais tout noir et qui fume la pipe en plus. Un type bien quand même. Selon mes bleus et plébéiens critères, bien entendu. Tout noir non pas parce qu'il confondrait avec une chatière les cheminées aux pieds desquelles l'aliénation mercantilienne encourage nos onéreux bambins à déposer leurs chaussons ridicules, non. Tout noir et tout simplement parce qu'il est basque et qu'il descend de la montagne en courant après son âne fugueur... et qu'il est charbonnier de la tête aux pieds. Toute la journée il a cavalé comme un dératé dans les rues, ruelles, vénaux et venelles de St Esprit, et même sur les trottoirs du boulevard d'Alsace -Lorraine, et même ailleurs, il parait. Un vrai marathonien de la poursuite du bonheur, bonheur matérialisé en l'occurrence par une vieille bourrique caractérielle. Et le bonheur, aujourd'hui, il a été comme qui dirait kidnappé par une bande d'enfants du quartier. Ne comptez pas sur moi pour les dénoncer. Quoique...
Bref, avec un commando de blogueurs bayonnais, nous avons réussi à libérer le miteux baudet ce soir, non sans avoir verte- ment tancé au passage les vilains garnements qui s'acharnaient contre toute raison à vouloir croire en un père noël basque ainsi qu'à ses suppôts matérialistes, et comptons bien le restituer, l'âne, je veux dire, à son légitime propriétaire, notre ami et néanmoins camarade de classe d'azur-plébéienne, j'ai nommé, monsieur Olentzero jauna. Nous lui fixons donc rendez-vous ce jeudi 27 décembre, disons à 19 h 30, rue Denis Etcheverry, au comptoir de la taverne du cinéma l'Atalante, pour l'asinienne restitution. En attendant nous tenons à le rassurer quant à la santé du noir grison. Fiat Lux (étrange nom pour un petit âne, j'en conviens) se porte au mieux et partage avec les minous et minets autonomistes de la rue Charles Floquet, les débordantes poubelles de l'opulence spiritaine.
23:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)