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Merci de nourrir les poissons en mon absence

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samedi, 23 janvier 2010

XAN, IBAI, ENEKO, GILEN

eta beste euskal preso politikoak etxerat

A la fin du mois de juin 2009, Xan Beyrie était interpellé violemment sur le parking du supermarché de Kanbo. Deux jours plus tard, onze autres personnes étaient arrêtées à leur tour. Certaines des arrestations et la plupart des interrogatoires se sont déroulés de façon extrêmement violente: violence physique notamment sur Xan à qui les gendarmes ont mis un sac sur la tête pour qu'il étouffe, et violence morale sur presque tous avec de fortes pressions, insultes, chantage et menaces notamment de tortures. Si huit des personnes arrêtées ont été libérées sans charge, quatre jeunes, Xan Beyrie, Gilen Goiti, Eneko Etxegarai et Ibai Agirrebarrena sont toujours dans les prisons de Fleury et de Fresnes, à 800 km de chez eux.

Ces arrestations se situent dans un contexte global, au niveau de l'Etat français et de l'Europe en général, de fichage massif et de contrôle social maximum. ADN, empreintes, photos, interrogatoires politiques, profils psychologiques alimentés par les interrogatoires sur convocation de proches, d'amis, de collègues, etc, tout cela vient enrichir les fameux fichiers, ceux qui sont médiatisés et les autres. De plus en plus, sont visés toutes sortes de militants politiques, de syndicalistes ouvriers, paysans, étudiants, enseignants, de sans-papiers ou de personnes les ayant aidés, de militants écologistes ou associatifs de toutes sortes, ou même de simples manifestants.

Mais ces arrestations se situent encore plus clairement dans la répression générale qui s'abat sur Euskal Herria de façon de plus en plus intense. Nous connaissons les pratiques espagnoles, torture des militants basques, illégalisations massives, arrestation et incarcération de militants politiques, acharnement contre les prisonniers basques, etc. L'Etat français s'engage lui aussi de plus en plus loin dans le chemin de la répression, à sa façon historique et bien plus hypocrite de traiter les conflits. Le Pays des Droits de l'Homme ne s'est pas encore permis d'illégaliser des mouvements politiques et sociaux qui le dérangent, mais poursuit le même résultat.

L'objectif des deux gouvernements qui se partagent ce pays: empêcher les projets, censurer les propositions politiques, faire taire les aspirations légitimes au respect de nos droits en empêchant les gens de se politiser, de s'organiser, en semant la peur et en les criminalisant aux yeux de la société. Dans ce contexte, après Askatasuna, Batasuna, le Collectif Lurra, les paysans d'ELB, les jeunes et notamment le mouvement SEGI sont visiblement la nouvelle cible des autorités. En Espagne, certains de ses membres ont été condamnés ces jours-ci à 6 ans de prison pour appartenance à un mouvement politique illégalisé. En France, Xan, Gilen, Eneko et Ibai sont en prison depuis des mois parce qu'ils sont militants abertzale.

Cette situation est très grave et est en train de devenir une routine. C'est inacceptable. Elle est le résultat d'une politique agressive, provocatrice et dangereuse, elle ne peut en aucun cas résoudre le conflit mais au contraire le prolonger et l'aggraver encore. C'est ce que dénonce le Collectif des Prisonniers Politiques Basques et c'est dans ce sens qu'il lutte jour après jour dans les prisons. À l'extérieur des murs aussi, il est de notre devoir à tous de réagir. C'est pourquoi nous invitons les individus, élus, partis politiques, mouvements sociaux, à exprimer leur solidarité avec les prisonniers en leur écrivant et en leur rendant visite et à faire entendre leur voix et à rejoindre les mobilisations publiques et les comités de soutien aux prisonniers pour mettre un terme à ces injustices.

Nous exigeons:

- La libération immédiate et sans condition de Xan, Gilen, Eneko et Ibai.
- L'abandon de cette politique de harcèlement des militants et la fermeture de tous les dossiers en découlant.
- Le respect des droits des prisonniers politiques basques et de leurs proches

ASKI DA ! ERREPRESIOA EZ DA BIDEA !

Signez la pétition

Commentaires

je n'arrive pas à te laissr un message mail (il m'est renvoyé), alors voilà, piur Muriel et toi, ce lien :

http://www.mediapart.fr/club/blog/marie%20cosnay

Écrit par : marie | vendredi, 19 mars 2010

Je ne suis pas daccord avec les metode de justice mais vos mieu resté petit

Écrit par : pronostic quinte | mercredi, 05 mai 2010

Les commentaires sont fermés.