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Merci de nourrir les poissons en mon absence

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jeudi, 31 mars 2005

Ma Muse s'amuse

Le sang des nuages coule, coule

Coule le long des parois de l’inconscience

Coule, coule jusqu’à moi

Coule sur mes joues, coule sur ma peau

Coule dans ma bouche

Toutes tes humeurs, tes odeurs secrètes qui s’écoulent

Coule et me saoule, le sang

Ton sang peut-être

Ton sang sûrement

La vie, quoi !

La vie dans tes veines

Ta vie c’est ma veine à moi

Ta vie

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Ma vie

Dans l’herbe verte et drue

Drue comme mon désir qui coule

Coule sur tes fesses

Coule en perles et contre tout

Coule pour inventer peut-être un nombril tout neuf

Un nombril tout neuf peut-être

Le mien et le tien rivés dans l’étreinte

Nos ventres collés par le plaisir

Plaisir qui roule, en boule, au creux de nos ventres

Et coule à nouveau, tout neuf

Jusqu’à ce rêve assoupi d’un moment

--je suis sage quand je dors–-

Ton sang sur mes joues

Ton sang dans ma bouche, ton sang sur mes dents

Coule dans mes veines

Coule, coule, coule depuis les nuages.


Maitazale

Commentaires

Vous êtes tous prévenus : Ce poème, il est pour moi, du moins je le croyais, jusqu'à ce soir. Si jamais j'en prends un qui le lit tout haut et fort à sa belle, il aura de mes nouvelles. Non mais des fois ! !

La muse un peu défraîchie

Écrit par : Muriel | vendredi, 01 avril 2005

Joli... une Muse qui coule... comme une chanson...

Écrit par : Muse | jeudi, 22 décembre 2005

La muse elle aimerait bien que tu lui laisses plus de commentaires sur son blog à elle !

Écrit par : slowalie | mardi, 15 juillet 2008

Les commentaires sont fermés.