« Vive la grève ! | Page d'accueil | Où est donc passé Faysal Hussein ? »
mercredi, 20 avril 2005
Les méchantes familles
Benoît Ier (dit Bonosc)
Benoît II (saint)
Benoît III
Benoît IV
Benoît V le Grammairien
Benoît VI
Benoît VII
Benoît VIII
Benoît IX
Benoît X
Benoît XI (bienheureux)
Benoît XII
Benoît XIII
Benoît XIV
Benoît XV
Benoît XVI (dit le Berger allemand)
et puis plus personne plus rien…
Du moins je me prends à espérer
qu’ils ne sauront jamais
compter jusqu’à vingt !
D’après Jacques Prévert
Le plébéien bleu
17:05 Publié dans poésie sur fond bleu | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Habemus papam (j'aime bien, parce qu'au moins ça permet de connaître deux mots de latin).
Je suis un peu bouleversifié d'entendre les réactions un peu négatives de certains de nos amis catholiques. Auraient-ils oublié que c'est l'Esprit Saint lui-même qui est descendu inspirer les cardinaux? Alors peuvent-ils prêter à cette divine émanation des stratégies un peu trop humaines? un vieux pape qui ne serve que de transition? certes, l'Esprit Saint a sûrement un super plan pour relever l'Eglise de son marasme. Un pape bien conservateur (mais bon, à coups de langue de feu de l'Esprit, il va peut-être corriger le tir), pour tenir la route après Djipitou (non, pas Gepetto)? l'Esprit est en effet capable, assurément, d'une grande cohérence, même quand les voies du Seigneur sont ce qu'on sait.
Je conclus donc : si c'est le cardinal Goldfinger qui a été choisi par la sagesse de l'Esprit Saint, partagée en 115 (ou 114 : l'élu n'a pu voter pour lui sans commettre un péché grave de suffisance) - et ça fait encore pas mal de sagesse quand même - eh bien, c'est comme ça ; ça devrait suffire et enthousiasmer tous nos bons catholiques.
Ainsi que nos amis, non moins catholiques, mais plus lointains, mais plus durement servis par les destinées, comme la fervente catholique africaine attendant que le virus que son mari lui a refilé (ne faut-il pas honorer sa femme?) se réveille pour la tuer, ou ce gosse des bidonvilles de Mexico, qu'on viole tous les soirs, à qui le pauvre curé missionnaire doit expliquer la bonté de Dieu, comme tous nos frères que nous aimons sans les connaître, pour qui nous ne faisons pas grand chose, hélas, mais au moins peu de mal - moins de mal. Un mal moindre.
Concluons, concluons, ne nous laissons pas aller : comme aurait dit Pangloss il y a quelque trois siècles, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, et surtout le choix de l'Esprit Saint.
Écrit par : colin | samedi, 23 avril 2005
Les commentaires sont fermés.