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samedi, 30 avril 2005

Dix mensonges et cinq boniments

Dans la campagne pour la constitution européenne, il y a des mensonges, et il y a des boniments. Un mensonge, c’est quand on transforme la vérité. En prétendant ce qui n’est pas. Ou en "oubliant" ce qui est. Les boniments, ce sont des mensonges moins directs, des interprétations tendancieuses, des éclairages qui laissent des aspects importants dans l’ombre. Des petits accommodements avec la vérité. Les camelots des marchés pratiquent le boniment, ils évitent le mensonge pour ne pas se trouver face aux services de la répression des fraudes. Malheureusement, il n’existe pas de service de la répression des fraudes pour les hommes politiques, les chefs d’entreprise ni - hélas aussi - pour les syndicalistes. Il est des mensonges sans conséquence. Ainsi Valéry Giscard d’Estaing, dans une conférence à Strasbourg a affirmé que « le projet de constitution européenne ne comporte que 60 articles ». Chacun peut vérifier qu’il en comporte en fait 448 - sans compter les annexes. Chacun sait donc qu’il a débité un mensonge, une contrevérité, un gros bobard. Mais cette sorte de ficelle est si grosse qu’elle ne trompe que ceux qui le veulent bien. Mais il est d’autres contrevérités qui ne sautent pas à ce point aux yeux. Il faut aller consulter les textes, ceux de la constitution proposée, ceux des anciens traités, des annexes, des protocoles, en tout des milliers de pages pour découvrir que ce que l’on nous affirme avec le plus bel aplomb n’est qu’un échafaudage qui repose sur le sable de quelques gros mensonges. Les partisans du traité constitutionnel européens, à de rares exceptions près, ont échafaudé tout leur argumentaire sur beaucoup de sable. Le 29 mai 2005 les Français seront appelés à répondre par OUI ou par NON à une seule question : approuvez-vous la ratification du traité constitutionnel Européen ? Un seul mot, une seule réponse, pour dire son accord ou son désaccord avec un texte très lourd. Le seul point où tout le monde est d’accord, c’est que ce vote engagera l’avenir de l’Europe et de la France pour des décennies... Dans ce document, nous nous sommes attachés à faire apparaître la mauvaise foi, les contrevérités, les amalgames douteux, les tripatouillages de texte, bref tout ce qui déshonore leurs auteurs et tend à discréditer la politique. Au nom de l’Europe, nous ne pouvons que dire "Non" à cette conception de la politique.

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21:40 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

A aucun moment vous n'envisagez qu'on puisse tromper quelqu'un comme vous qui de toute évidence avez 1 très envie de voter non (contre toute logique) et 2 de très importantes lacunes en droit communautaire (ce que je ne vous reproche pas mais qui vous impose un minimum d'esprit critque)

Écrit par : machinchose | dimanche, 01 mai 2005

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiche, j'ai tellement enviiiiiiiiiiiiiiiiiche de voter nooooooooooooonche, vous n'imaginez pas à quel point, depuis mon deuxième anniversaire, je bloque sur ma crise du "non" !
Et quant à vouloir m'imposer un esprit critique, monsieur, hum.... "esprit" ?... et "critique" ?... c'est de vous-même que vous voulez parler ?... Instinctivement, un autre qualificatif me viendrait sous les doigts... emm... NON ! Je ne craquerai pas.

Écrit par : le plébéien bleu | dimanche, 01 mai 2005

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