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samedi, 04 juin 2005
Il faut canonner* l'abbé Tise !
À l’occasion d’un des nombreux micros trottoirs qui auront ponctué la campagne référendaire, sur France Inter que je persiste (on se demande bien pourquoi) à écouter régulièrement à l’heure des infos, un journaliste dont je n’ai pas noté le nom (qu’il m’en soit fait excuse) avait tendu le sien (de micro) à un certain Henri Grouès, originaire de Lyon selon ses biographes. Le plus du tout alerte nonagénaire (je l’ai également vu sur une quelconque chaîne de télévision, France quelque chose, et logiquement il aurait dû m’inspirer quelque compassion charitable, ou quelque chose dans le genre, eut égard à son délabrement physique si avancé, mais non, ça serait même plutôt le contraire et c’est de ce contraire que je veux causer ici) interrogé à propos de son appel à voter Oui au TCE déclarait, péremptoire et catholique : «À ce moment de l’histoire de France et du développement de l’Europe, si je disais Non, je me sentirais comme faisant une mauvaise action». Bon, là, très franchement, quand j’ai écouté ça depuis ma douche, je m’en suis foutu plutôt allègrement (il m’arrive de chanter sous la douche, et même de danser sous la pluie, et pourtant je ne suis pas la réincarnation de Franck Sinatra croyez-moi). Vala. Mais quand il a ajouté «je resterai vigilant pour que les pauvres de l’Europe soient servis les premiers», là je n’ai pas su résister, j’ai fermé le robinet et éclaté de rire. Y’en avait partout, pire que dans Psychose (j’aime beaucoup rire sous la douche aussi). Bref, ça c’était l’avant, et il y a eu un après, bien entendu, un micro trottoir ça revient toujours sur les lieux du crime, c’est connu. 55 % de Non dans leurs gueules plus tard, la voix éraillée et chevrotante crachotait à nouveau péniblement dans le haut-parleur de mon radio-réveil cette fois. Au petit matin, à même pas onze heures, je vous dis pas l’effet érectoire. Et là, le très vieil impotent préféré des Français chialait quasiment de dépit et de désespoir mélés. «Ce sont les pauvres qui vont payer» prophétisait-il de malheur. Et puis il a dit aussi quelques autres conneries du même tonneau, mais je n’ai rien noté, comme d’hab’, il a insulté les citoyens du Non en voulant tous les fourrer dans l’escarcelle au facho officiel de la République. Et moi «merde» que je me suis dit, «il va se faire canonner avant la dernière heure cessetui-là, et pas par Benoit XVI». «Facho de mes deux toi-même, c’est-celui-qui-dit-qui-l’est !»...
J’ai parfois des réveils virtuellement violents. Virtu-el-le-ment, virtu-el-le-ment, France Inter est allemand…
Le plébéien bleu de colère
* j'ai bien voulu dire "canonner" et non pas "canoniser", ça me vaudra sûrement l'enfer et la damnation, mais je ne sais pas dans quel ordre : Villepin ou Sarkozy en premier ?
17:00 Publié dans digression | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Personnellement je serais favorable à l'euthanasie dans ce cas. Ou alors l'excommunication. Ou alors mieux, le bannissement. Ou alors, rien, tout simplement, NON.
Écrit par : Vad D. retro | samedi, 04 juin 2005
Pourquoi distiller du désespoir ainsi en prenant en otage la misère humaine ?
Je suis désolé et dans mes prières je continuerai à penser à ce pauvre abbé qui a vendu son âme au diable capitaliste.
Amen.
Écrit par : Gaillot le Rouge | samedi, 04 juin 2005
bande de con tout se ke vous savez c critiqué mé peti merdeu au fon de toi tu c tres bien ke tu narvie meme pa a la cheville de se type lui il a su sauver d vie c pour sa kil et conu toi kess ta fait a par parler sur les gens rien rien ki peut te rendre fiere de toi tu comprendra sa plu tard
Écrit par : mel | lundi, 12 février 2007
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