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Merci de nourrir les poissons en mon absence

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vendredi, 23 décembre 2005

Ah Léon Léon Léon roi de Bayonne

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13:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

j'ai cliqué une bonne dizaine de fois... Où en es tu ?
Je voyage un peu sur ton blog bleu

Écrit par : marie | vendredi, 23 décembre 2005

J'espère quand même que le Plébéien n'est pas BLEU-DE-FROID par les temps embrumés que nous vivons !
Qu'il ne s'étouffe pas non plus de colère à force de voir tout ce qui se passe sur cette (Bonne ?) Vieille terre !
Je lui souhaite un Joyeux Noël ... à Lui et à Toutes CELLES et Tous CEUX qui le lisent !

Écrit par : Milhé | vendredi, 23 décembre 2005

Bonsoir Marie et bievenue chez le plébéien bleu, bienvenue à toi aussi Milhé.
J'ai passé l'après-midi à faire confitures et gâteau, donc bien au chaud. Par contre là je viens de descendre la poubelle et... il fait vraiment très froid dehors.
Là je repense à ce matin où j'ai croisé au Petit Bayonne pas mal de gens qui vivent dans la rue. Il y en a un que j'ai reconnu pour avoir fréquenté il y a une quinzaine d'années les mêmes réunions et les mêmes manifestations. Lui par contre, il ne pouvait pas me reconnaître. Pour me reconnaître il aurait fallu... il aurait fallu quoi au juste ? J'en sais foutre rien. Ouais, bien sûr, entre nous il y a maintenant cette muraille infranchissable de la misère humaine, mais avant cet impossible-là, ce "trop tard", il y a eu beaucoup de malheur et du malheur qui n'existe que parce que la solidarité n'est pas assez opérante, plus assez, parce qu'on laisse faire, on désarme, ou pire, on apprend finalement l'indifférence, les oeillères, on détourne à peine le regard, parfois. Oui, Milhé, là je suis en colère. En colère mais ça ne me sert pas à grand chose. Ce matin il se réchauffait en buvant du vin au goulot, tout seul, sans idée de partage. Et moi je n'ai pas davantage partager. Je ne sais même plus son nom...
Là je me dis juste qu'à Noël, la joie ne devrait pas être obligatoire, il y faudrait juste un peu moins de malheur, un peu moins de malheur, tous les jours, tous les matins et toutes les nuits. Où dort-il cette nuit ?... A l'époque, lui aussi était encore combattif, je m'en souviens, heureusement encore que j'ai ces souvenirs-là, ces réminiscences du temps où nous avions des cailloux dans les poches pour les lancer à la gueule du vieux monde.
Oui, Marie, c'est con ce à quoi je pense là, ces histoires de clics et d'Euskal Web d'Or ridicules, je me dis là, ouais, je me dis, ce mec-là, il s'en fout bien pas mal de ne pas voter pour le plébéien bleu... Je regarde tourner cette petite planéte bleue et dorée, là à gauche... et je me dis que, finalement... ça pourrait juste être encore pire. Juste ça. Même pas complètement désespéré, même pas définitivement désillusionné, je vais descendre faire un tour dans la rue, histoire de bein me geler les miches comme pour une rédemption d'hypocrite, et pareil que j'aurai envie de mettre des cailloux dans mes poches, pour ne pas oublier, pour garder la tête droite sur mes épaules, pour penser à être un peu plus utile à mes concitoyens, les yeux ouverts.
Vala.
Bon Noël, quoi. J'espère que la confiture sera bonne !

Écrit par : le plébéien bleu | vendredi, 23 décembre 2005

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