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Merci de nourrir les poissons en mon absence

samedi, 25 juin 2011

En soutien à Aurore Martin :

Des milliers d'indignés

 

manifestent à Bayonne

 

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[cliquez sur les images pour afficher le diaporama]

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samedi, 04 décembre 2010

Soutien à Aurore Martin

2.000 personnes ont manifesté ce samedi à Bayonne à l'appel d'une plateforme politique, syndicale et socio-culturelle pour protester contre le mandat d'arrêt européen (MAE) délivré par Madrid à l'encontre d'Aurore Martin, ancienne dirigeante du parti indépendantiste Batasuna, illégalisé en Espagne mais légal en France.

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vendredi, 13 août 2010

Des nouvelles du pays de Ben Ali

Une semaine ordinaire

dans un Etat policier


Sihem BENSEDRINE.jpgJe n'ai jamais parlé de la Tunisie (la République tu- nisienne pour être plus précis) dans c'est encore bien joli blog tout bleu. Ni ailleurs, d'ailleurs. Ce n'est pas pour autant que je sois indifférent au devenir de ses citoyens... surtout quand ils résistent au régime autoritaire du "président à vie" Zine el-Abidine Ben Ali.

C'est un camarade plébéien de Soule qui m'a fait lire l'article de Sihem Bensedrine... et je me suis dit qu'une telle plume, une telle cause méritaient d'être relayés tous azimuts. Madame Sihem Bensedrine journaliste défenseuse des droits de l'homme, vit actuellement en exil à Barcelonne. Elle fait partie des fondateurs du site internet Kalima créé en 2000 et censuré depuis cette date en Tunisie.

Lire l'article.

samedi, 23 janvier 2010

XAN, IBAI, ENEKO, GILEN

eta beste euskal preso politikoak etxerat

A la fin du mois de juin 2009, Xan Beyrie était interpellé violemment sur le parking du supermarché de Kanbo. Deux jours plus tard, onze autres personnes étaient arrêtées à leur tour. Certaines des arrestations et la plupart des interrogatoires se sont déroulés de façon extrêmement violente: violence physique notamment sur Xan à qui les gendarmes ont mis un sac sur la tête pour qu'il étouffe, et violence morale sur presque tous avec de fortes pressions, insultes, chantage et menaces notamment de tortures. Si huit des personnes arrêtées ont été libérées sans charge, quatre jeunes, Xan Beyrie, Gilen Goiti, Eneko Etxegarai et Ibai Agirrebarrena sont toujours dans les prisons de Fleury et de Fresnes, à 800 km de chez eux.

Ces arrestations se situent dans un contexte global, au niveau de l'Etat français et de l'Europe en général, de fichage massif et de contrôle social maximum. ADN, empreintes, photos, interrogatoires politiques, profils psychologiques alimentés par les interrogatoires sur convocation de proches, d'amis, de collègues, etc, tout cela vient enrichir les fameux fichiers, ceux qui sont médiatisés et les autres. De plus en plus, sont visés toutes sortes de militants politiques, de syndicalistes ouvriers, paysans, étudiants, enseignants, de sans-papiers ou de personnes les ayant aidés, de militants écologistes ou associatifs de toutes sortes, ou même de simples manifestants.

Mais ces arrestations se situent encore plus clairement dans la répression générale qui s'abat sur Euskal Herria de façon de plus en plus intense. Nous connaissons les pratiques espagnoles, torture des militants basques, illégalisations massives, arrestation et incarcération de militants politiques, acharnement contre les prisonniers basques, etc. L'Etat français s'engage lui aussi de plus en plus loin dans le chemin de la répression, à sa façon historique et bien plus hypocrite de traiter les conflits. Le Pays des Droits de l'Homme ne s'est pas encore permis d'illégaliser des mouvements politiques et sociaux qui le dérangent, mais poursuit le même résultat.

L'objectif des deux gouvernements qui se partagent ce pays: empêcher les projets, censurer les propositions politiques, faire taire les aspirations légitimes au respect de nos droits en empêchant les gens de se politiser, de s'organiser, en semant la peur et en les criminalisant aux yeux de la société. Dans ce contexte, après Askatasuna, Batasuna, le Collectif Lurra, les paysans d'ELB, les jeunes et notamment le mouvement SEGI sont visiblement la nouvelle cible des autorités. En Espagne, certains de ses membres ont été condamnés ces jours-ci à 6 ans de prison pour appartenance à un mouvement politique illégalisé. En France, Xan, Gilen, Eneko et Ibai sont en prison depuis des mois parce qu'ils sont militants abertzale.

Cette situation est très grave et est en train de devenir une routine. C'est inacceptable. Elle est le résultat d'une politique agressive, provocatrice et dangereuse, elle ne peut en aucun cas résoudre le conflit mais au contraire le prolonger et l'aggraver encore. C'est ce que dénonce le Collectif des Prisonniers Politiques Basques et c'est dans ce sens qu'il lutte jour après jour dans les prisons. À l'extérieur des murs aussi, il est de notre devoir à tous de réagir. C'est pourquoi nous invitons les individus, élus, partis politiques, mouvements sociaux, à exprimer leur solidarité avec les prisonniers en leur écrivant et en leur rendant visite et à faire entendre leur voix et à rejoindre les mobilisations publiques et les comités de soutien aux prisonniers pour mettre un terme à ces injustices.

Nous exigeons:

- La libération immédiate et sans condition de Xan, Gilen, Eneko et Ibai.
- L'abandon de cette politique de harcèlement des militants et la fermeture de tous les dossiers en découlant.
- Le respect des droits des prisonniers politiques basques et de leurs proches

ASKI DA ! ERREPRESIOA EZ DA BIDEA !

Signez la pétition

mardi, 10 novembre 2009

Cluzet parle de Salah Hamouri

Invité sur France 2 dans l'émission « 13h15 » dimanche dernier, l'acteur François Cluzet a déclaré : « Salah Hamouri c’est un Français qui est en prison en Israël pour délit d’opinion. Nicolas Sarkozy a déclaré j’irais chercher n’importe quel Français quoi qu’il ait fait, où qu’il soit…. ». Une parole entendue par 3 millions de téléspectateurs.

Face à lui, le journaliste Laurent Delahousse et Jean François Copé Député et président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale affirment ne pas connaître le cas de Salah. Monsieur Copé ne connaît pas Salah ! Pourtant, un comité de soutien qui rassemble entre autre une centaine de parlementaires de toutes les composante politique à vu le jour il y a un an et plusieurs courrier lui ont été adressé...



samedi, 05 septembre 2009

Soutien à Jean-Michel Ayçaguer

jean michel ayçaguer.jpgLe 17 janvier 2008, à l’appel d’ELB (Confé- dération Paysanne du Pays Basque) et du GFAM Lurra (aide à l’ installation des jeunes paysans), deux cents personnes se rassem- blent devant les locaux de la Safer Pays Bas- que (gère le foncier rural). La Safer doit donner son avis sur l’avenir de la ferme Kako, exploitée depuis près de 3 ans par un jeune qui en demande l’acquisition ; il est soutenu par ELB. Au dernier moment, la Safer opte pour une autre candidature, arrivée hors délai. Après une légère bousculade avec les gendarmes, les manifestants obtiennent qu'une délégation soit reçue par les membres de la Safer. 15 jours plus tard, la réponse répressive arrive avec six arrestations, dont celle de Jean Michel Ayçaguer, militant syndical. Le procès donnera lieu à des condamnations de 2 à 4 mois de prison avec sursis pour 3 militants, des amendes pour les trois autres.
Jean Michel Ayçaguer (deux mois avec sursis) a refusé durant sa garde à vue d’autoriser une prise d’ADN. En décembre dernier, les gendarmes viennent le convoquer à nouveau. Il subit une garde à vue de quelques heures mais maintient son refus. C’est pour avoir refusé la prise d’ADN qu’il passe en jugement le 29 septembre prochain.

Pour soutenir Jean-Michel Ayçaguer, signez la pétition en ligne !

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mercredi, 11 février 2009

Avec les "anti" des Antilles

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Mais que se passe-t-il donc à Pointe-à-Pitre ? Plus de trois semaines de grêve générale, des dizaines et des dizaines de milliers de manifestants (sur 400 000 habitants, ce qui, mis à l'échelle hexagonale représenterait près de 9 millions de personnes dans les rues en France), l'ile totalement paralysée... et un mouvement maintenant qui s'élargit à la Martinique. En arriver à un tel niveau de crispation sociale, au ras de l'insurrection et probablement avec de très graves risques de règlement par la force, et ce pour une simple question de revalorisation des plus bas salaires (plus 200 € réclamés par les grévistes), n'est-ce pas une fois de plus la preuve que nos "démocraties" tout aussi occidentales que modernes sont prêtes à tous les crimes contre l'humanité afin de préserver leurs intérêts de classe les plus mesquins. Signé Arsène Marie-Josèphe, un camarade "anti" des Antilles, un courrier des plus inquiétants vient d'arriver dans ma boite aux lettres. En voici la retranscription in-extenso :

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mardi, 10 février 2009

Parce que Sarkozy l'a dit...

Yvan Colonna.jpgCe mardi 10 février, Yvan Colonna vient de prendre la parole devant la cour d'appel spécialement composée (juridiction d'exception où siègent 9 magistrats professionnels dont on ne sait toujours pas officiellement par qui ils sont désignés) à Paris. Un journaliste de France Inter, qasiment en direct, tente d'interpréter ses propos : "Je suis l'assassin de Sarkozy, c'est le préfet qui l'a dit..."...Oups, mes doigts se sont emmélés, pas grave, vous aurez compris. En fait, Yvan Colonna se dit toujours innocent et l'est très probablement. Cette instance d'appel ne trouvera toujours aucune preuve matérielle pour étayer l'accusation et peut-être même qu'elle osera refuser la reconstitution réclamée par l'accusé présumé innocent. Présumé innocent ? Ben oui c'est très précisément là que le bât blesse : sa culpabilité a été décrétée par monsieur Sarkozy himself en 1999 alors ministre de l'Intérieur. Aujourd'hui président de l'arrêt publique, il ne supporte toujours aucune opposition à ses diktats. Bref, absolument aucune raison d'être optimiste pour Yvan ! Mais comme disait l'ami Gramsci, il faut savoir tempérer le pessimisme de la raison par l'optimisme de la volonté...

Il n'est pas trop tard pour signer et faire signer la pétition.