dimanche, 04 octobre 2009
Une semaine à Biarritz
Des pingouins
et des cinéphiles
Une semaine de vacances à Biarritz pour se repaître les yeux, les oreilles et un maximum de tous mes sens de la vie, c'était ma foi une bien bonne idée que m'a soufflée Audrey, même si, sur plus d'un point, cette dix-huitième édition du festival des cinémas et cultures d'Amérique Latine m'aura grandement déçu, voire carrément mis en colère. Ce n'est évidemment pas franchement une nouvelle (sauf pour moi qui y assistais pour la première fois) mais, si le public festivalier s'avère vraiment très nombreux, les réels cinéphiles n'étaient pas légion cette année à patienter dans les turbulentes files d'attente aux portes de la Gare du Midi, du Royal ou du Casino municipal. La majorité des dilettantes que l'on reconnaît d'un jour sur l'autre exhibe ces badges bleus qui pour la modique somme de 55 € donne droit à consommer avec boulimie tous les films à toutes les séances (quatre-vingt dix séances payantes au total, chaque film étant projeté deux fois en moyenne, il est évidemment impossible de tout voir mais nombreux parmi les badges bleus tenteront toutefois de relever la gageure, quitte à sortir avant la fin d'une séance pour courir d'une salle à l'autre et ainsi « rentabiliser » au maximum leur « investissement »).
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lundi, 28 septembre 2009
Festival Biarritz Amérique Latine
Demandez le programme !
Équipe de choc et de charme en reportage au cœur de cet éternel nouveau continent de l'hispanité qui palpite annuelle- ment aux pieds de la côte des Basques, dix-huit heures trente ce lundi 28 septembre, nous voici un peu perdus, Audrey et mézigue, au milieu du majestueux hall d'entrée de la Gare du Midi. Le bureau des accréditations presse s'il-vous-plait madame, à droite monsieur, là, juste à côté, qu'elle nous répond la très importante hôtesse d'accueil du déjà si fameux 18ème Festival Biarritz Amérique Latine Cinémas et Cultures, excusez du peu. Autrefois nous disions Le festival latino, ou latino-américain, c'était selon. Mais là, depuis dix-huit ans, ça a changé, c'est mieux qu'autrefois, sûrement et indubitablement, et je ne suis toujours pas au courant du pourquoi du comment de ce persistant frisson de nos élites culturelles qui, finalement, ne m'importe guère davantage aujourd'hui qu'hier. Il y a juste que je suis là cette année sans trop savoir pourquoi d'autre que pour mon seul plaisir égoïste de cinéphile... et qu'il nous faut vite grimper avant dix-neuf heures au deuxième étage afin de retirer ces passes officiels qui nous permettront de circuler librement en son sein durant toute la durée du festival. Très gentil et souriant le monsieur, très compétent aussi, sans nul doute, qui nous remet nos petites cartes vertes à exhiber au- tour de nos cous respectivement de choc et de charme. Dans le même temps, avec toute la documentation de présentation, il nous offre à chacun un ravissant et studieux cartable rouge et noir (couleurs du Biarritz non olympique je le rappelle) ostensi- blement sponsorisé par TV5MONDE dont j'ignorais jusqu'alors la valeur de son immense travail de francisation de tous les ciné- mas du monde. On se présente avec franchement chaleureuse poignée de main à l'appui, sourires et enchantements mutuels déclamés sur un registre un tantinet au-delà de la simple politesse professionnelle. L'ambiance est plutôt détendue à une heure de la cérémonie d'ouverture.
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