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vendredi, 17 novembre 2006
Le racisme ordinaire m'agace
Nouvelles pas
frêches
Grâce à l’ami Moris, je suis tombé sur cette note de Je Blog… et bien entendu, je ne peux que me déclarer d’accord, mais… Mouais, ça m'agace plutôt cet "exercice" qui consiste à rappeler, à chaque fois qu'il est question de racisme, l'exemple juif, l'exemple unique, la seule référence… Bref, je ne vais pas prendre le risque de me faire traiter d'antisémite... alors, bien sûr, sur le fond, il est évident que ce genre de déclarations vraiment pas frêches du tout est insupportable, inacceptable, condamnable, et caetera et crescendo. Il en va ainsi pour tout ce qui relève de ce que l'on appelle le "racisme ordinaire", le «bruit et l’odeur», tout ça… car en l'occurrence, même si il s’agit ici d'un élu, d'un politique de renom, responsable de premier rang, la véritable question, le problème fondamental réside dans la réponse à donner pour désamorcer ces arguments qui s'insinuent si facilement dans les cerveaux ordinaires (dans le mien comme dans le tien, camarade). Ben oui, c’est vrai, quoi, sur 60 millions de Français, il y a combien de noirs, 2-3 millions, à tout casser… sans compter les clandestins, évidemment, ah-ah-ah-ah… Au prorata ça ferait même pas un remplaçant en équipe de France… Ouais, du simple bon sens, du calcul mental, pas du racisme, hein, surtout pas du racisme. A part que, la réflexion sensée elle n’a de sens, là, que parce que sur un terrain de foot, le noir ça ressort vachement sur le vert de la pelouse. Tiens, ça me rappelle, à une époque pas trop lointaine encore, il y avait un Basque en équipe de France. Un Basque sur onze. Soixante millions divisé par onze, ça fait combien, euh, 5454545, approximativement… euh même avec le Pays basque sud, qui est Espagnol, en plus, on est à peine la moitié… et si on compte que les Français, disons dans les 230000, et 100000 à tout péter si on peaufine le prorata au niveau de ceusses qui sont réellement Basques, Basques d’origine, 100 % bouffeur d’ardi gasna. Et si en plus on considère le fait que le footballeur en question était surfeur, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a eu grave et concomitante surreprésenta- tion. Très franchement, s’il avait été Biarrot au lieu d’Hen- dayais, en sus, ma remarque sombrerait totalement dans le ridicule.
Bon, ceci dit, bien évidemment, tenter de tourner le «racisme ordinaire» en ridicule ne peut malheureusement suffire. Il faut le dire et le répéter sans cesse, ne jamais baisser la garde, ne jamais laisser une attaque raciste sans riposte : Lizarazu n’a jamais été le «basquignol de service» en équipe de France, jamais.
23:05 Publié dans digression, Grave-patrie, politique | Lien permanent | Commentaires (4)
jeudi, 16 novembre 2006
14ème Carnet bayonnais
Grande soirée électorale à la Taverne de L'Atalante, à partir de 19 h 15 très précises. Les militant(e)s, adhérent(e)s, sympathi- sant(e)s, sous-marinier(e)s du Carnet bayonnais sont conviés à faire leur choix entre Navarre ou Buzet, quiche aux noix ou brandade de morue, fromage ou dessert (pour ce dernier scrutin, le double vote est imaginable, semble-t-il). Nous escomptons une très forte participation malgré la conjoncture médiatique et météorologique plus qu'incertaine. Bref, venez nombreux... mais n'oubliez surtout pas de retenir vos bulletins de vote par téléphone en appelant Borja au 05 59 55 76 63.
A ce soir.
07:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)