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lundi, 27 avril 2009
Réponse de Gaël Mocaër
à Jean-Pierre Saint-Picq
Cher Gaël,
Loin de moi le désir de polémiquer bien entendu, mais je trouvais que ton petit texte en commentaire de la note précédente sur ton film n'était pas suffisamment visible, alors j'espère que tu ne m'en voudras de le publier carrément en note ici, comme si je faisais mien tes propos.
Bonjour à tous et à toutes,
C'est bien un lundi. Je viens de découvrir le très bel article sur "No Popcorn" dans le Sud-Ouest et les propos de Jean Pierre Saint Picq, le"pdt" de l'Atalante... Quand je disais en octobre dernier lors de la projection à Biarritz que pour moi ce cinéma avait changé, cela se confirme donc, et personne ne pourra plus me dire le contraire ! Je ne voulais pas alimenter la polémique naissante sur le film mais d’autres en ont décidé autrement. Extraits choisis de ses propos : « C'est une fiction très éloignée de la vivacité actuelle du cinéma d'art et d'essai » ---> Ce n'est pas une fiction Jean Pierre, il faut absolument que tu apprennes à faire la différence entre "fiction" et "documentaire"... « Nous lui avons proposé d'organiser une soirée pour lancer le film le jour de la sortie, c'est-à-dire mercredi. Malgré trois relances téléphoniques nous n'avons pas eu de réponse. Je m'étonne encore d'une pareille incompétence ». ---> Je n'ai jamais vu autant de mépris pour un distributeur... et pour un cinéma comme l'Atalante qui soi-disant se bat, l'excuse est un peu légère, non ? J'ai fait de nombreuses avant-premières un peu partout en France et nous n'avons jamais eu le moindre souci... Surtout ne te remets pas en question, Jean Pierre, ça risquerait de te faire mal. « Il y a d'ailleurs très peu de salles qui le programment." ---> Ah ? Cela signifie que les films ne sont pas « biens » car ils ne sortent que sur 10 copies ? Monsieur à des goûts de luxe ? Seuls les films comme "Dans la brume électrique" qui sortent sur 219 copies et qui sont distribués par TFM (filiale de TF1) ont le droit de cité ? La qualité d’un film dépend uniquement de sa force financière ? De son budget de communication ? Nous n'avons décidément pas la même définition de la "diversité culturelle" dont tu te vantes dans des éditos dégoulinants de bons sentiments. Et pour ton info, de nombreux cinémas le prennent après le 29 avril (c’est une programmation sur le très long terme qui courre jusqu’en septembre… mais tout ça semble t’échapper). "Nous avons estimé qu'il était important de le soumettre à la curiosité des spectateurs" ---> En le laissant 2 semaines à l'affiche à des horaires dignes d'une mise au placard ? Ils doivent être contents les adhérents de l’Atalante… Quel manque de considération et quel dédain pour eux ! L’article complet est à consulter ici et je vous invite à venir à l’Oscar ciné à 19h30 mercredi. Loin de toute polémique, j’espère que vous ressortirez émus et souriants, comme dans toutes les projections que nous avons faites ici et là.
20:30 Publié dans Cinéma, copinage | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 22 avril 2009
NO POPCORN ON THE FLOOR
sur une salle de cinéma
sans colorants ni conservateurs !
21:17 Publié dans Cinéma, copinage | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 14 avril 2009
Signez et faites signer !
A Bayonne les acteurs des mouvements sociaux considèrent comme habituel de voir les défilés syndicaux se terminer par le cortège de LAB. Cette relégation n’est évidemment pas le résultat d’une volonté particulière du syndicat abertzale mais la signification aux yeux des participants que LAB est mis à l’écart de l’organisation des manifestations, du choix des mots d’ordre ainsi que des prises de paroles.
Pourtant depuis plusieurs années et principalement depuis 2003 LAB a été présent à tous les rendez-vous reprenant les termes généraux des revendications y compris ceux qui concernaient les services publics. Après que LAB a obtenu un siège aux élections prud’homales de 2002 et que 4 de ses représentants siègent au conseil des prud’hommes de Bayonne à la suite des élections de 2008, son importance ne peut être mise en doute et sa prise en compte semble incontournable dans le paysage syndical du Pays Basque.
Que lui est-il donc reproché pour ne pas pouvoir intégrer le cercle des organisations syndicales de la partie occidentale des Pyrénées Atlantiques ?
Tout le monde connaît l’argument invoqué qui est celui de ne pas claironner sa condamnation de la violence politique de ETA. Outre que l’on n’en demande pas tant aux autres centrales sur tel ou tel point politique grave, on sait, sauf à être malhonnête, que l’adhésion à LAB n’est pas déterminée par un soutien quelconque à ETA. De surcroit nombre de ses militants sont ouvertement opposés à la violence politique d’ETA. Rappelons pour ceux qui l’auraient oublié le rôle qu’a joué LAB dans la trêve d’ETA de 1998/99.
En réalité, derrière l’ostracisme dont LAB fait l’objet se cachent des raisons qui sont essentiellement politiques et qui ont trait au concept de territoire national. Ceci n’est jamais explicité et éviter le débat permet de marginaliser LAB et vise à priver une partie non négligeable du mouvement social du Pays Basque de ses possibilités d’action citoyenne. C’est une attitude dangereuse qui ne sert que la division entre forces qui se devraient d’agir toutes ensembles.
Ainsi pour éviter l’isolement d’un mouvement qui est aujourd’hui impliqué dans les luttes sociales, qui existe des deux côtés de la frontière d’Etat et qui peut servir à l’apaisement de la vie politique en Pays Basque, les signataires de cette pétition, engagés dans divers syndicats représentés au niveau national, demandons à ce que LAB puisse prendre part à l’organisation des manifestations des mouvement sociaux auxquels il participe à l’instar des autres organisations syndicales.
17:50 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 12 avril 2009
Pâques au frisson
Le jour de Pâques en Pays basque, traditionnellement, les familles se réunissent pour célèbrer au choix, la résurrection symbolique, le début du printemps, la fin provisoire de l'hiver, l'anniversaire de ma soeur, la primauté sur Tout de l'OEuf en chocolat... ou tout simplement la famille. Ce midi, nous étions donc quelques dizaines de milliers de Basques et amis de Basques (pareil que je n'exagère pas cette fois !) sur le pont St Jacques à Hendaye pour clamer urbi et orbi une certaine volonté collective de réunification et d'indépendance voire, pour quelques radicaux multicolores, une volonté certaine de socialisation des moyens de production et de distribution des biens de consommation.
Avant de passer à table, Mamour et moi avons capturé quelques images de ce rassemblement familial très politique. Cliquez sur l'image ci-dessus pour afficher le diaporama. Sinon, la petite vidéo que j'ai mise sur dailymotion témoigne aussi à sa manière de la volonté d'autodétermination d'une partie significative du Peuple basque.
19:56 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 10 avril 2009
Gatugaua
21:11 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)