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Merci de nourrir les poissons en mon absence

dimanche, 19 juin 2005

La passion de l'ombre

Pour la lumière d'été

L’était sera…

L’était sera toujours…
L’était sera toujours pour nous
L'été sera pour nous
Et demeurera à jamais
Ce dix-neuf juin.

Nous deux sur une Jument bleue
Moi devant
Et toi de même
Les pieds en l’air et le vent dans la tête
Nos corps s’espèrent dans la proximité
S’espéraient
Se partageront
Au petit matin, en pleine incertitude
Un vingt juin.

L’était ce fut il y a un an tout juste
Tu t’en souviens
Je venais de naître à l’Amour
Quand d’un signe de la main
Tu m’as enfanté au ciel de ton lit
Survolant encore et encore
Cette Vallée des Aldudes
Dans les virages de la nuit
blanchie d’attente
Et moi, inspiré par le hasard
J’avais su réinventer les contours de ta joie
Partagée la joie dans l’étreinte
Partagée et conquise
Par deux adultes éreintés
Un cœur, deux coeurs entre les hanches
Ma bouche collée à ton ventre
Mes doigts plantés dans les draps
Tes doigts sur mes yeux fermés
Pour déchirer ce foutu scepticisme…

Il y a un an tout juste
Demain
Le vingt juin
Un an et un jour pour célébrer
Les retrouvailles éternelles de l’espoir
L’espoir c’est toujours pour ce soir
Tant qu’il y aura un demain.



Et demain
Et dans un an encore
Et dans dix milliards d’années
L’était sera encore et toujours
Si perdure la patience
La passion de l’ombre pour la lumière.

Dix-neuf juin
Presque déjà l’été
Et le Sera c’est ce soir, quand tu rentreras
Mon Amour, l’été sera chaud.




mercredi, 20 avril 2005

Les méchantes familles

Benoît Ier (dit Bonosc)
Benoît II (saint)
Benoît III
Benoît IV
Benoît V le Grammairien
Benoît VI
Benoît VII
Benoît VIII
Benoît IX
Benoît X
Benoît XI (bienheureux)
Benoît XII
Benoît XIII
Benoît XIV
Benoît XV
Benoît XVI (dit le Berger allemand)
et puis plus personne plus rien…
Du moins je me prends à espérer
qu’ils ne sauront jamais
compter jusqu’à vingt !

D’après Jacques Prévert

Le plébéien bleu

jeudi, 31 mars 2005

Ma Muse s'amuse

Le sang des nuages coule, coule

Coule le long des parois de l’inconscience

Coule, coule jusqu’à moi

Coule sur mes joues, coule sur ma peau

Coule dans ma bouche

Toutes tes humeurs, tes odeurs secrètes qui s’écoulent

Coule et me saoule, le sang

Ton sang peut-être

Ton sang sûrement

La vie, quoi !

La vie dans tes veines

Ta vie c’est ma veine à moi

Ta vie

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Ma vie

Dans l’herbe verte et drue

Drue comme mon désir qui coule

Coule sur tes fesses

Coule en perles et contre tout

Coule pour inventer peut-être un nombril tout neuf

Un nombril tout neuf peut-être

Le mien et le tien rivés dans l’étreinte

Nos ventres collés par le plaisir

Plaisir qui roule, en boule, au creux de nos ventres

Et coule à nouveau, tout neuf

Jusqu’à ce rêve assoupi d’un moment

--je suis sage quand je dors–-

Ton sang sur mes joues

Ton sang dans ma bouche, ton sang sur mes dents

Coule dans mes veines

Coule, coule, coule depuis les nuages.


Maitazale