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Merci de nourrir les poissons en mon absence

mardi, 14 septembre 2010

NO POPCORN en DVD

No popcorn on the floor, le super film de Gaël Mocaër est enfin sorti en DVD !... Tout du moins c'est ce que je viens de  découvrir incidemment en naviguant sur le net.

On peut le commander en allant . Je veins de le faire à l'instant... Pour une fois, n'hésitez pas à m'imiter.

Et pour le plaisir, en attendant ma livraison, je vous repasse un petit coup de bande-annonce.

 

 

Et pour multiplier le plaisir de l'attente, la vidéo de la "Première mondiale" de Una Temporada sin Popcorn à Antofagasta...



20:10 Publié dans copinage | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 07 septembre 2010

Bayonne encerclé par la manif

au milieu du cortège CGT en 370.jpg

[cliquer sur l'image pour afficher le diaporama du plébéien bleu]

C'est probablement la plus grosse manifestation de ma vie... la plus grosse manifestation bayonnaise je veux dire. En 95, je me souviens de la montée crescendo des mobilisations. La pre- mière grosse manif nous étions 10 000. A la suivante 15 000. Puis à la dernière certains ont parlé de 20 000 manifestants dans les rues de Bayonne. C'était probablement pas mal exa- géré. Toujours est-il que, pour la première fois, la manif avait fait le tour complet des remparts. Alors que la banderole de tête arrivait à la mairie, la queue du cortège quittait à peine le pont St Esprit : du jamais vu de mémoire de manifestant bayonnais, même en 68, même pour la plus grosse manif précédente contre le procès de Burgos !

Cette fois-ci, ce mardi 7 septembre de l'an de grâce consumé- riste 2010, nous étions encore plus nombreux, cela ne fait aucun doute. Au moins 15 000. En vrai cette fois. Avec Mamour, mes compagnons du boulot et mon appareil photo, nous nous trouvions dans le dernier tiers des rangs cégétistes, qui fermait la marche du cortège syndical. Derrière la CGT il y avait encore beaucoup de monde. De très nombreux militants et sympa- thisants des partis de la gauche française. Mais aussi des écolos de tous poils, des anars, les tracteurs d'Oldartzen, les troupes de Bizi s'activant avec leur habituelle originalité pour être les plus visibles possibles. et une vache. En toute fin de manif, LAB toujours ostracisé par les organisateurs, avait également mobi- lisé plus que jamais ses affiliés et amis.

Bref, nous étions à peu près au milieu du pont St Esprit et la queue du cortège n'avait pas encore décollé de la gare quand, au loin, nous avons entendu les premiers échos de la prise de parole unitaire de fin de manif sur la place de la Liberté devant la mairie. Alors, évidemment, nous, on n'a pas fait le grand tour, on a encore piétiné une vingtaine de minutes jusqu'au pont Mayou où nous avons décidé d'aller casser la croute. Afin de pouvoir réfléchir le ventre plein à la suite que nous pourrions donner à cette formidable mobilisation...

 

vendredi, 13 août 2010

Des nouvelles du pays de Ben Ali

Une semaine ordinaire

dans un Etat policier


Sihem BENSEDRINE.jpgJe n'ai jamais parlé de la Tunisie (la République tu- nisienne pour être plus précis) dans c'est encore bien joli blog tout bleu. Ni ailleurs, d'ailleurs. Ce n'est pas pour autant que je sois indifférent au devenir de ses citoyens... surtout quand ils résistent au régime autoritaire du "président à vie" Zine el-Abidine Ben Ali.

C'est un camarade plébéien de Soule qui m'a fait lire l'article de Sihem Bensedrine... et je me suis dit qu'une telle plume, une telle cause méritaient d'être relayés tous azimuts. Madame Sihem Bensedrine journaliste défenseuse des droits de l'homme, vit actuellement en exil à Barcelonne. Elle fait partie des fondateurs du site internet Kalima créé en 2000 et censuré depuis cette date en Tunisie.

Lire l'article.

dimanche, 01 août 2010

Baionako bestak - fêtes de Bayonne

bisou à la crème glacée.jpg

Pas grand chose à dire de très nouveau sur cette édition 2010 : les hordes blanches et rouges font toujours autant de dégâts et de bruit. L'envie d'imaginer de véritables fêtes populaires par et pour les Bayonnais est de plus en vive !... Surtout que, cette année, la tristesse l'a peut-être emporté sur la révolte (et ce malgré une présence de plus en plus envahissante du lobbying "tauromachiste"). Oui, il y avait la fermeture annoncée de cet oasis qu'Estalgi représentait encore pour de nombreux autoch- tones... mais il y a surtout eue la brutale disparition de Cyril et la fermeture du Café Salud... Oui, très triste. Voici quelques images souvenirs d'un temps de vacances pour nous aider à continuer d'avancer tout le reste de l'année, j'espère, encore et toujours. Dans l'humanité.

Gora bihotzak !

 

dimanche, 18 juillet 2010

Xahakoa pastorala

Photo 305.jpg

Le village souletin de Barcus accueille ce dimanche la première de trois représentations de la pastorale "Xahakoa". Écrite par Patrick Quéheille, président l'association culturelle Etxahun, la pastorale rend hommage à l'oeuvre poétique de l'auteur-compositeur Alexis Etchecopar "Attuli" (1924-2005), originaire de Barcus. "Xahakoa" est le nom d'un chant très connu composé par "Attuli". Évoquant la vie d'Attuli, la représentation nous replongera dans la période de la seconde guerre mondia- le, de l'occupation de la Soule (Xiberoa) et des bouleverse- ments de l'après-guerre. Les habitants du village de Barcus donneront trois représentations: le dimanche 25 (15h30) et le samedi 31 juillet (21h00) ainsi que le dimanche 8 août (15h30).

mercredi, 14 juillet 2010

Le 14 juillet des Basques à Biarritz

banderolle de tête.jpg

Le 14 juillet, c'est bien sûr le jour où l'on fête la révolution française, celle de 1789, à partir de laquelle, nous apprend-t- on, tout a changé en France et en Europe.
C'est l'aboutissement des idées des lumières et, au Pays bas- que aussi, c'est ce message que l'on inculque aux écoliers basques dès leur plus jeune âge : la fin de la monarchie absolue et le triomphe de la démocratie.
Pourtant, ce que la République Française se garde bien de nous apprendre, dans ses écoles c'est que le 14 juillet 1789 marque au contraire, pour le Pays Basque l'abolition des anciennes coutumes démocratiques, des assemblées (les biltzar), mais aussi le début d'une centralisation dont on ne peut que voir aujourd'hui les effets néfastes : perte de la langue, de nos institutions et imposition de projets à l'insu de la volonté du peuple basque et du respect de sa terre (LGV, résidences secondaires, touristification...). Voilà pourquoi leur jour de fête est notre jour de lutte. Nous ne renoncerons pas à notre mode de vie et à notre identité au profit d'une république intolérante, corrompue et de plus en plus oppressante dans notre pays comme à l'étranger.
Nous proposons au habitants de notre pays et aux jeunes qui en sont l'avenir de recouvrer leur dignité et de lutter par les moyens propres à chacun afin de reconquérir un futur qui ne nous appartient plus. A nous de lutter ! Des alternatives existent face à cet État hyper-centralisé : Laborantxa Ganbara, Udalbiltza, Les Gaztetxe, Les collectifs anti-spéculation/anti-lgv et tous les mouvements qui gravitent autour d'un même projet : la repossession de nos droits en tant qu'individus et en tant que peuple.
Votre jour de fête et notre jour de lutte !
ICI CE N'EST PAS LA FRANCE,
C'EST LE PAYS BASQUE !

21:10 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 24 juin 2010

Manif de la St Jean

Marx et ça repart 370.jpg

[cliquer sur l'image pour afficher le diaporama]

samedi, 23 janvier 2010

XAN, IBAI, ENEKO, GILEN

eta beste euskal preso politikoak etxerat

A la fin du mois de juin 2009, Xan Beyrie était interpellé violemment sur le parking du supermarché de Kanbo. Deux jours plus tard, onze autres personnes étaient arrêtées à leur tour. Certaines des arrestations et la plupart des interrogatoires se sont déroulés de façon extrêmement violente: violence physique notamment sur Xan à qui les gendarmes ont mis un sac sur la tête pour qu'il étouffe, et violence morale sur presque tous avec de fortes pressions, insultes, chantage et menaces notamment de tortures. Si huit des personnes arrêtées ont été libérées sans charge, quatre jeunes, Xan Beyrie, Gilen Goiti, Eneko Etxegarai et Ibai Agirrebarrena sont toujours dans les prisons de Fleury et de Fresnes, à 800 km de chez eux.

Ces arrestations se situent dans un contexte global, au niveau de l'Etat français et de l'Europe en général, de fichage massif et de contrôle social maximum. ADN, empreintes, photos, interrogatoires politiques, profils psychologiques alimentés par les interrogatoires sur convocation de proches, d'amis, de collègues, etc, tout cela vient enrichir les fameux fichiers, ceux qui sont médiatisés et les autres. De plus en plus, sont visés toutes sortes de militants politiques, de syndicalistes ouvriers, paysans, étudiants, enseignants, de sans-papiers ou de personnes les ayant aidés, de militants écologistes ou associatifs de toutes sortes, ou même de simples manifestants.

Mais ces arrestations se situent encore plus clairement dans la répression générale qui s'abat sur Euskal Herria de façon de plus en plus intense. Nous connaissons les pratiques espagnoles, torture des militants basques, illégalisations massives, arrestation et incarcération de militants politiques, acharnement contre les prisonniers basques, etc. L'Etat français s'engage lui aussi de plus en plus loin dans le chemin de la répression, à sa façon historique et bien plus hypocrite de traiter les conflits. Le Pays des Droits de l'Homme ne s'est pas encore permis d'illégaliser des mouvements politiques et sociaux qui le dérangent, mais poursuit le même résultat.

L'objectif des deux gouvernements qui se partagent ce pays: empêcher les projets, censurer les propositions politiques, faire taire les aspirations légitimes au respect de nos droits en empêchant les gens de se politiser, de s'organiser, en semant la peur et en les criminalisant aux yeux de la société. Dans ce contexte, après Askatasuna, Batasuna, le Collectif Lurra, les paysans d'ELB, les jeunes et notamment le mouvement SEGI sont visiblement la nouvelle cible des autorités. En Espagne, certains de ses membres ont été condamnés ces jours-ci à 6 ans de prison pour appartenance à un mouvement politique illégalisé. En France, Xan, Gilen, Eneko et Ibai sont en prison depuis des mois parce qu'ils sont militants abertzale.

Cette situation est très grave et est en train de devenir une routine. C'est inacceptable. Elle est le résultat d'une politique agressive, provocatrice et dangereuse, elle ne peut en aucun cas résoudre le conflit mais au contraire le prolonger et l'aggraver encore. C'est ce que dénonce le Collectif des Prisonniers Politiques Basques et c'est dans ce sens qu'il lutte jour après jour dans les prisons. À l'extérieur des murs aussi, il est de notre devoir à tous de réagir. C'est pourquoi nous invitons les individus, élus, partis politiques, mouvements sociaux, à exprimer leur solidarité avec les prisonniers en leur écrivant et en leur rendant visite et à faire entendre leur voix et à rejoindre les mobilisations publiques et les comités de soutien aux prisonniers pour mettre un terme à ces injustices.

Nous exigeons:

- La libération immédiate et sans condition de Xan, Gilen, Eneko et Ibai.
- L'abandon de cette politique de harcèlement des militants et la fermeture de tous les dossiers en découlant.
- Le respect des droits des prisonniers politiques basques et de leurs proches

ASKI DA ! ERREPRESIOA EZ DA BIDEA !

Signez la pétition