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Merci de nourrir les poissons en mon absence

mardi, 10 février 2009

Parce que Sarkozy l'a dit...

Yvan Colonna.jpgCe mardi 10 février, Yvan Colonna vient de prendre la parole devant la cour d'appel spécialement composée (juridiction d'exception où siègent 9 magistrats professionnels dont on ne sait toujours pas officiellement par qui ils sont désignés) à Paris. Un journaliste de France Inter, qasiment en direct, tente d'interpréter ses propos : "Je suis l'assassin de Sarkozy, c'est le préfet qui l'a dit..."...Oups, mes doigts se sont emmélés, pas grave, vous aurez compris. En fait, Yvan Colonna se dit toujours innocent et l'est très probablement. Cette instance d'appel ne trouvera toujours aucune preuve matérielle pour étayer l'accusation et peut-être même qu'elle osera refuser la reconstitution réclamée par l'accusé présumé innocent. Présumé innocent ? Ben oui c'est très précisément là que le bât blesse : sa culpabilité a été décrétée par monsieur Sarkozy himself en 1999 alors ministre de l'Intérieur. Aujourd'hui président de l'arrêt publique, il ne supporte toujours aucune opposition à ses diktats. Bref, absolument aucune raison d'être optimiste pour Yvan ! Mais comme disait l'ami Gramsci, il faut savoir tempérer le pessimisme de la raison par l'optimisme de la volonté...

Il n'est pas trop tard pour signer et faire signer la pétition.

dimanche, 08 février 2009

Alerte à la poubelle

 

C'est le 20 janvier dernier que j'ai été alerté par un ami blogueur bayonnais transférant dans ma boite aux lettres le message suivant :

Alerte rouge, violette, écarlate !

Si j'ai bien suivi, il y a un conseil municipal "fermé" (à huis clos), le 22 janvier, qui se prépare à prendre des dispositions exceptionnelles pour un projet d'usine de traitement des ordures ménagères en lieu et place des terrains où se trouve une partie des pépinières Maymou...

Maymou... Un lieu de rêve :

http://www.vimeo.com/2841940

Une horreur quoi...

Evidemment, l'alerte m'alarma, après avoir cliqué d'un doigt alerte sur le lien proposé les larmes m'en coulèrent même d'émotion devant tant de beauté bucolique en visionnant cette si léchée vidéo, mais, comment dire, y'avait comme quelque chose qui chosait pas dans cette tentative de buzz, impossible de me mettre en colère, cette fois ça ne le faisait pas. Cette histoire d'usine de traitement des ordures, ça me disait mais impossible de me rappeler quoi : la mémoire est un muscle qui ne supporte pas l'inactivité prolongée. Fallait que je vérifie. Que je mène ma petite enquête. Que je recoupe les sources d'information comme pour réveiller ma capacité légendaire à m'enflammer pour les bonnes causes. Et j'ai enquêté, vérifié, recoupé... et je me suis rappelé. C'était en 2006, avec des camarades de Baiona Berria, le groupe d'opposition abertzale dont deux élus siégeaient encore au conseil municipal de Bayonne. Une discussion bien intéressante...

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mardi, 03 février 2009

L'heure des requins

jeudi, 29 janvier 2009

Manif historique à Bayonne

mardi, 20 janvier 2009

Corrida, basta !

En guise d'intro à cette petite pub-copinage, je m'autoriserai juste à suggérer une petite idée scénaristique à Christian pour son prochain opus : et si tu nous imaginais une jolie métaphore sanglante sur le thème de la corrida toujours avec, au milieu de l'arêne et dans son habit de lumière, le héro de tous les amoureux de la faune terrestre, j'ai nommé, François d'Assise, par ailleurs sanctifié... et pour singer une sorte de muleta orange sanguine, que penserais-tu de l'inénarrable Lama, Dalaï ? Je te promets, j'en causerai dans mon joli blog tout bleu au bois dormant.

Le plébéien bleu

 

La corrida, c’est le pire Sud qui soit, celui du général Franco envoyant ses toreros porter, sur les bords de la Nive et de l’Adour, la bonne parole du sang et de la torture.
La corrida, c’est le pire Sud qui soit, celui de mecs et de meufs trépignant et braillant, se délectant du martyre d’une bête splendide, réclamant sa mort, immonde masse  tresseuse de nasses, grouillante de préjugés, saturée de frustrations,  meute ne vivant que pour voir grossir la meute, œuvrant à son renforcement, voyant dans toute solitude une provocation, une atteinte à la sûreté de son gras.
La corrida, c’est le pire Sud qui soit, un Sud gavé de téléréalité  qui va se les vider en regardant la pique s’enfoncer dans la chair sanguinolente d’une bête piégée, humiliée, le Sud des  têtes de lard ricardisées et des têtes de cons parmi lesquelles on repère, au premier regard, celles, rougeoyantes,  des notaires sans culture, des avocats sans cause, et des vétérinaires dont les animaux se méfient.
La corrida, c’est le pire Sud qui soit,  le Sud  obsédé par ses propres racines,  ignorant tout du feuillage et des oiseaux, le Sud qui a des toiles d’araignée sous les bras, porte un béret enfoncé jusqu’aux yeux, brandit comme autant de cartons rouges ses proverbes, ses dictons, sa prétendue  sagesse  faite de résignation, de garde à vous, et de soumission à l’ordre établi.
Défenestrons ce Sud et dézinguons la corrida !
Je sais un autre Sud qui est un sein,  une source, un songe. C’est mon Sud à moi,  populaire et aristocratique, primitif  et savant, ouvert, vivant, vital.
Mon Sud à moi, c’est Joë Bousquet écrivant La tisane de Sar- ments à Carcassonne, Claude Nougaro chantant « Locomotive d’or » au théâtre du Capitole,  Bernard Lubat jouant de la batterie à des ragondins à Uzeste,  André Breton marchant dans les rues de Saint-Cirq Lapopie, une percussion de Dimitri  Szarzewski, la pluie dans un roman de Bernard Manciet, le revêtement granuleux de la route du Tourmalet, n’importe quelle rue de Toulouse, le poète Jean-Pierre Tardif rédigeant, en occitan, une petite grammaire arabe, Lance Armstrong accélé- rant dans la montée du Pla d’Adet, les Converse rouges d’un Lolita, Nabokov marchant, enfant, dans une rue de Pau.
Défenestrons le  Sud de la mort et dézinguons la corrida ! Ouvrons le feu, vidons nos kalachnikovs, nos flingues planqués dans nos greniers  sur la racaille confessée qui se rend aux arènes !
Et vous taureaux, mes chers taureaux, courez, courez, accro- chez à vos cornes qui sont le narguilé de Dieu, l’écharpe tourno- yante des vents !

Christian Laborde

samedi, 13 décembre 2008

Carnet bayonnais de Nowel

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VENEZ VOUS DÉFRISER

ce jeudi 18 décembre

à partir de 19 h 30

à la Taverne de l'Atalante

14:13 Publié dans cadeaux | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 10 décembre 2008

Droits de l'homme : soutien à l'OIP

soutien à l'OIP.jpg

1948-2008 : soixante ans après son adoption, la Déclaration universelle des droits de l’homme reste une pétition de principe en prison. À l’heure où la population carcérale atteint un nom- bre record, les personnes détenues vivent pour la plupart d’en- tre elles un quotidien inhumain et dégradant. La promiscuité imposée, la violence, les abus et mauvais traitements suscitent un sentiment d’humiliation que renforce l’arbitraire administratif d’un lieu maintenu en dehors de l’État de droit.

Face à cette réalité persistante, l’action de l’Observatoire inter- national des prisons prend tout son sens. Il est essentiel d’infor- mer l’opinion et d’alerter les pouvoirs publics sur les atteintes aux droits de l’homme que subissent les personnes incarcérées. Il est tout aussi nécessaire d’aider les détenus à connaître et faire valoir leurs droits. Là réside le rôle concret de l’OIP. Il en va de la dignité des personnes détenues.

Aussi, à l’occasion de cet anniversaire, fortement symbolique, je vous appelle à un geste de solidarité citoyenne qui permettra à l’OIP d’assurer la gratuité de sa permanence juridique pour les personnes détenues et leurs familles, de diffuser gracieuse- ment ses publications en prison, de développer sa veille infor- mative.

Acteur incontournable de l’évolution de la condition pénitenti- aire, l’OIP agit pour imposer le respect des droits élémentaires en prison. Votre soutien lui est indispensable.
En vous remerciant chaleureusement,

Gabriel Mouesca
Président de la section française de l’OIP

faire un don à l'OIP.jpg

19:04 Publié dans copinage | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 01 décembre 2008

Agur eta ohore

Olentzero 2008.jpg

22:33 Publié dans Hommage | Lien permanent | Commentaires (0)