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Merci de nourrir les poissons en mon absence

jeudi, 28 mai 2009

Terexa Michéléna à l'ONU

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podcast

 

Mme TEREXA MICHELENA, de la Délégation citoyenne basque du Pays basque Nord, a estimé que l’Instance devrait inclure dans ses futurs travaux la thématique de la langue et de l’éducation, la langue étant une caractéristique essentielle d’un peuple autochtone. Indiquant qu’à ce jour la France n’avait toujours pas ratifié la Charte européenne des langues minoritaires de 1992, elle a fait savoir que la langue basque ne devait sa survie qu’au travail « acharné » de milliers de « militants autochtones ». La délégation demande à l’Instance de mettre les moyens nécessaires, afin que la France respecte, enfin, les langues autochtones et « minorisées » parlées sur son territoire et qu’elle applique les articles pertinents de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones, a-t-elle ajouté. Elle a conclu en recommandant, en outre, à l’Instance de nommer un expert autochtone pour la zone de l’Europe de l’Ouest, considérant que la France, a elle aussi, ses « autochtones dans l’Hexagone ».

extrait du communiqué à la presse de l'UNPFII

Télécharger le texte intégral de sa déclaration au format pdf

 

mardi, 19 mai 2009

Mailys, jeune femme basque à l'ONU

Pour la deuxième année, des Basques d'Iparralde sont présents à l'ONU pour la 8ème session de l'UNPFII du 18 au 29 mai. Un nouveau blog leur est dédié ainsi que plus globalement à la démarche pour faire reconnaitre par la France l'existence d'un peuple et d'une langue autochtones (et donc tous les droits inérents à la signature de la Résolution 61/295) sur son territoire : les Basques et l'euskara. Cette session a commencé très fort pour mes compatriotes avec la superbe prise de parole de Mailys Iriart.

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podcast

Lire le texte de sa déclaration au format pdf.

mardi, 14 avril 2009

Signez et faites signer !

 

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A Bayonne les acteurs des mouvements sociaux considèrent comme habituel de voir les défilés syndicaux se terminer par le cortège de LAB. Cette relégation n’est évidemment pas le résultat d’une volonté particulière du syndicat abertzale mais la signification aux yeux des participants que LAB est mis à l’écart de l’organisation des manifestations, du choix des mots d’ordre ainsi que des prises de paroles.

Pourtant depuis plusieurs années et principalement depuis 2003 LAB a été présent à tous les rendez-vous reprenant les termes généraux des revendications y compris ceux qui concernaient les services publics. Après que LAB a obtenu un siège aux élections prud’homales de 2002 et que 4 de ses représentants siègent au conseil des prud’hommes de Bayonne à la suite des élections de 2008, son importance ne peut être mise en doute et sa prise en compte semble incontournable dans le paysage syndical du Pays Basque.

Que lui est-il donc reproché pour ne pas pouvoir intégrer le cercle des organisations syndicales de la partie occidentale des Pyrénées Atlantiques ?

Tout le monde connaît l’argument invoqué qui est celui de ne pas claironner sa condamnation de la violence politique de ETA. Outre que l’on n’en demande pas tant aux autres centrales sur tel ou tel point politique grave, on sait, sauf à être malhonnête, que l’adhésion à LAB n’est pas déterminée par un soutien quelconque à ETA. De surcroit nombre de ses militants sont ouvertement opposés à la violence politique d’ETA. Rappelons pour ceux qui l’auraient oublié le rôle qu’a joué LAB dans la trêve d’ETA de 1998/99.

En réalité, derrière l’ostracisme dont LAB fait l’objet se cachent des raisons qui sont essentiellement politiques et qui ont trait au concept de territoire national. Ceci n’est jamais explicité et éviter le débat permet de marginaliser LAB et vise à priver une partie non négligeable du mouvement social du Pays Basque de ses possibilités d’action citoyenne. C’est une attitude dangereuse qui ne sert que la division entre forces qui se devraient d’agir toutes ensembles.

Ainsi pour éviter l’isolement d’un mouvement qui est aujourd’hui impliqué dans les luttes sociales, qui existe des deux côtés de la frontière d’Etat et qui peut servir à l’apaisement de la vie politique en Pays Basque, les signataires de cette pétition, engagés dans divers syndicats représentés au niveau national, demandons à ce que LAB puisse prendre part à l’organisation des manifestations des mouvement sociaux auxquels il participe à l’instar des autres organisations syndicales.

 

cliquez chez le plébéien.jpg

17:50 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 12 avril 2009

Pâques au frisson

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Le jour de Pâques en Pays basque, traditionnellement, les familles se réunissent pour célèbrer au choix, la résurrection symbolique, le début du printemps, la fin provisoire de l'hiver, l'anniversaire de ma soeur, la primauté sur Tout de l'OEuf en chocolat... ou tout simplement la famille. Ce midi, nous étions donc quelques dizaines de milliers de Basques et amis de Basques (pareil que je n'exagère pas cette fois !) sur le pont St Jacques à Hendaye pour clamer urbi et orbi une certaine volonté collective de réunification et d'indépendance voire, pour quelques radicaux multicolores, une volonté certaine de socialisation des moyens de production et de distribution des biens de consommation.

Avant de passer à table, Mamour et moi avons capturé quelques images de ce rassemblement familial très politique. Cliquez sur l'image ci-dessus pour afficher le diaporama. Sinon, la petite vidéo que j'ai mise sur dailymotion témoigne aussi à sa manière de la volonté d'autodétermination d'une partie significative du Peuple basque.

 

19:56 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 29 janvier 2009

Manif historique à Bayonne

mardi, 02 septembre 2008

L'exception barbare

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Ils l’ont décrochée avant cette soirée du vendredi 29 août au cinéma l’Atalante, pour ne pas choquer Fiona, Abel et Bruno, les trois géniaux et sympathiques réalisateurs nordistes du superbement burlesque Rumba. Pour éviter aussi, très probablement, de gâcher cette bien jolie petite fête pour le lancement de la campagne d’adhésions et réadhésions… Et puis ils l’ont raccrochée, dimanche après-midi, pour ne pas déplaire au club taurin de France, à MM. Olivier Baratchart et consorts, ou pour carrément et ostensiblement complaire aux « sudistes » du lobby tauromachique si puissant que certains affirment qu’il aurait « gangrenet » Bayonne. « Ils », ce sont les administrateurs de l’association Cinéma & Cultures qui gère et anime les trois salles du complexe arts et essai au quartier St Esprit.

Que s’est-il donc passé durant ce week-end pour que, ce nous estimions une issue heureuse à la bataille qui avait mobilisé depuis le 13 août dernier quelques cinéphiles farouchement opposés à la transformation de leur cinéma préféré en peña taurine ne serait-ce que le temps d’une exposition se solde par une décision de soutenir l’« exception barbare* » en lieu et place de cette véritable « exception culturelle » que, contre vents et marées, l’Atalante porte haut et fort en Iparralde depuis dix-huit ans ?

Au-delà de la simple confirmation d’une provocation du lobby tauromachique, comment expliquer cet entêtement à l’heure où les voix condamnant la corrida, cette pratique sanguinaire d’un autre âge, sont de plus en plus entendues et écoutées ?

(…)

Gageons que cet épisode malheureux dans l’histoire de l’Atalante ne lui portera pas tort et que les spectateurs continueront à y venir plus nombreux que jamais, que nombreux aussi seront les anciens comme les futurs adhérents pour interpeller le Conseil d’administration sur le véritable sens d’un engagement culturel de progrès à Bayonne où la corrida ne pourra qu’être abolie.

Le plébéien bleu

 

 

* La loi française interdit les corridas dans 90 % de l’Hexagone pour maltraitance animale, les pays du nord, dits «civilisés» et l'autorise, grâce à l'alinéa 7 de cette même loi, dans une partie des trois régions du sud de la France,  pays et villes dits "barbares" dont Bayonne Cet alinéa est anticonstitutionnel puisque la loi est appliquée différemment selon que l'on est au «nord» ou au «sud».

jeudi, 24 janvier 2008

Carnet de campagne...

...euh non, pâté

 

Le prochain et deuxième Carnet bayonnais de cette année 2008 se déroulera comme d'habitude où vous savez, à l'heure convenue et en présence de qui vous aimez tant. Bref, ce jeudi 24 janvier, ne manquez pas le rendez-vous quasi-mensuel des blogueurs bayonnais et alentouriens. Au châpitre des nouveautés, il y aura de la Bob's beer et de nombreuses et probablement enflammées discusions à propos de vous vous doutez bien quoi.

Vala. Venez nombreuses et nombreux. Surtout nombreuses. Mais n'oubliez sous aucun prétexte, même politique, de réserver votre quiche ou votre assiette jambon-fromage en téléphonant au 05 59 55 76 63. 

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mercredi, 26 décembre 2007

L'OIP en danger

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Depuis près de douze ans, l'Observatoire international des pri- sons (OIP) apporte en France une contribution essentielle à la protection des droits de l'homme en menant une action intransi- geante pour le respect du droit à la dignité des personnes déte- nues. Aujourd'hui, alors même qu'une population de plus en plus nombreuse est reléguée derrière les barreaux, il est mani- feste que les pouvoirs publics entendent « faire payer » à l'OIP ses prises de position dénonçant la politique pénale mise en oeuvre par le gouvernement et ses conséquences sur les condi- tions de vie des détenus et le respect de leurs droits élémen- taires. L'OIP doit faire face à un scandaleux désengagement des pouvoirs publics dans le financement de l'OIP. A très court terme, l'association risque de traverser une situation économi- que extrêmement préoccupante. La question de sa pérennité financière, donc de son existence, est même posée, car l'OIP ne dispose pas de réserves lui permettant de surmonter seul ce défi. Dans ce contexte, l'OIP lance un appel urgent à la solidarité. Pour tout soutien financier, même modeste, cliquez sur le lien ci-dessous pour faire un don en ligne. En tant que donateur, vous bénéficiez d'une déduction fiscale à hauteur de 66 % du montant de votre don dans la limite de 20 % de vos revenus imposables. A titre d'exemple, un don de 100 avant le 31 décembre 2007 ne vous coûtera en réalité que 34. Un reçu fiscal vous sera adressé automatiquement.