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Merci de nourrir les poissons en mon absence

dimanche, 16 avril 2006

Fête nationale à Hasparren :

 

 

Aberri Eguna

 

 

 

Le Jour de la Patrie

 

 

 

 
En ce jour de Pâques, symbole de toutes les résurrections y compris celle dogmatisée par la secte catholico-romaine, des milliers de plébéiens, bergers, ouvriers, paysans, artisans, commerçants, petits et grands bourgeois, rombiers et rombières du Pays basque profond, maîtres et esclaves mélés dans un même élan fantasmatique et pour la 75ème fois, tous ensemble mais dans un ordre atomisé, célébrons le Jour de la Patrie des Basques à la première personne du pluriel : moi j’irai à Hasparren, j’y vais de ce pas d’ailleurs, pour ne pas être en retard au rendez-vous fixé par les plus optimistes de nos jeunes patriotes. Au retour, tout à l’heure, je tâcherai de faire un peu de clarté dans mes pensées chaotiques pour m’essayer à une petite analyse personnelle et néanmoins essentielle de l’imbroglio abertzale (patriotique) en Euskadi nord. En attendant, je pavoiserai virtuellement sur mon si joli blog tout bleu, faute de balcon où je pourrais accrocher mon ikurriña à la face du monde globalisé.

dimanche, 09 avril 2006

Le blog d’Espelette est fermé !

 

Lettre à Florian Halty :

 


 

 
Ouvert depuis le 25 juin 2005, ce cyber-journal d’informations locales et citoyennes m’avait tout de suite réjoui. Je l’inscrivais d’ailleurs et quasiment sans hésiter dans mes liens privilégiés, dans la colonne de gauche de mon si joli blog tout bleu, avec cette brève mais très optimiste présentation :

«Chapître tout à fait particulier que j'ouvre ici sur ma planète blog, je ne sais pas comment le définir avec exactitude à part que ça se passe à Espelette (Ezpeleta), avec des gens qui par- fois éteignent quand même leur ordi pour aller boire un café chez Xina, bref, c'est très démocratique, intéractif et passionné : tout ce que j'aime... Quand saurons-nous mettre en place un tel "outil" sur Bayonne ?...»

Et là, hier, alors qu’aucun indice ne me l’avait laissé soupçon- ner, en me connectant sur le site qu’administrait mon désor- mais ami Florian, je suis tombé sur ça :

 

medium_bloga_hetsi_da_370.jpg

 

Un instant j’ai «espéré» qu’il pouvait s’agir d’une décision de censure de la part des responsables de la plateforme over-blog ou carrément des hébergeurs de chez JFG Networks (le fait d’avoir traduit et publié un communiqué d’ETA aurait pu «justi- fier» une telle mesure répressive, imaginai-je), mais l’inscrip- tion en euskara (langue basque) infirmait évidemment cette hypothèse. Avant de me perdre en conjectures je décidai donc de m’adresser directement au premier intéressé pour obtenir l’explication de ce séisme virtuel sur la blogosphère basque. Et hop, je poste un courriel alarmé à «arduraduna» (le pseudo de Florian), puis un coup de bigophone à Moris Dia pour l’interro- ger à ce propos ou éventuellement l’informer. Il ne savait rien, il n’avait pas été sur le blog d’Espelette depuis au moins… euh... d’ailleurs il n’avait plus rien blogué depuis lundi dernier. Bref, nous ne pouvions alors que subodorer une nouvelle sorte de rififi au village… et nous ne pouvions qu’avoir raison.

Florian m’a répondu ce soir. Confirmation, c’est bien lui qui a décidé de fermer le blog. Il m’a donné quelques explications que je ne peux bien entendu pas prendre la responsabilité de reproduire ici, mais j’aimerais bien qu’il le fasse. Lui-même. Qu’il nous explique pour le moins son expérience de la pratique et des limites de la démocratie, car elle nous sera utile à toutes et tous. A toutes celles et à tous ceux qui espèrent que l’in- ternet et la blogosphère peuvent ouvrir de nouveaux horizons d’expression démocratique à la citoyenneté. Je songe là tout particulièrement à notre projet bayonnais qui ne devrait plus trop tarder à se concrétiser. Croisons les doigts et retroussons les manches...

«Au village, sans prétention, j’ai mauvaise réputation» chantait Georges Brassens. Et si Anje Duhalde a traduit cette chanson d’actualité toujours aussi brûlante dans notre belle langue bas- que, cela ne nous immunise bien évidemment pas contre cette désastreuse maladie sociale. Florian, je tiens à te dire publi- quement et sans ambage que je suis de tout cœur avec toi : solidaire et sans masque pour dire et redire haut et fort que tu avais raison d’y croire, que ton idée était la bonne même si elle était critiquable et je ne m’en suis jamais privé... Tu t’en re- mettras, j’en suis d’ores et déjà convaincu, et tu sauras «rebondir», comme on dit… peut-être avec nous, si tu veux bien. Le «Xamango.org» n’est pour l’instant qu’une très vague idée dans ma tête et dans celles de quelques autres, mais avec pas mal d’enthousiasme et un peu d’énergie militante elle pourrait bien un jour prochain voir le jour sous la forme ambitieuse d’un nouveau «portail», pourquoi pas ?

En attendant, Florian, je te donne rendez-vous ce dimanche prochain, à Hasparren, pour célébrer ensemble l’espoir perma- nent, à l’Aberri Eguna.

 

Le plébéien bleu

mercredi, 05 avril 2006

Manifs anti-CPE du 4 avril 2006

 

 

"Nous sommes une

 

armée de rêveurs"

 

 

Je n'étais pas à la manif pour des raisons que j'ai beaucoup de mal à mettre par écrit... parce que je ne voudrais pas m'inven- ter des alibis... justifier mon état de non-gréviste lamentable... parce que j'ai honte de ma précarité, en fait... Bref, je n'y étais pas non plus mardi dernier, à la manif... Mais, heureusement, Mamour, elle, y était, au milieu de ces foules multicolores qui, mardi après mardi, marchent vaillamment dans le sens de l'his- toire, la tête dans les nuages et les pieds sur le pavé... "Nous sommes une armée de rêveurs et pour cette raison nous sommes invincibles" affirme le sous-commandant Marcos... Marco d'Urdazuri précise que "nous rêvons d'un monde qui n'a jamais existé", manière de réfuter les accusations des vils fossoyeurs de l'Histoire. Mamour a pris de très jolies photos ce mardi, grâce à elle, ce blog tout bleu ne virera pas au jaune.

 

 

medium_feu_rouge_au_cpe_370.jpg
Feu rouge au CPE
 
 
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Plus de 13000 manifestants dont près de 5000 jeunes étudiants, lycéens et même collégiens.
 
 
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Les retraités étaient également dans la rue auprès de leurs petits enfants pour dire non à la précarisation du salariat.
 
 
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Les Basques de tous les âges nous ont inventé un magnifique ciel bleu avec leurs drapeaux rouges.
 
 
medium_guignols_dans_la_manif_370.jpg
Avec une telle détermination, manquerait plus que l'on nous prenne encore pour des guignols.
 
 
medium_parce_qu_on_est_a_genoux_370.jpg
"Debout les damnés de la terre, debout les forçats de la faim..."
 
 
medium_pour_contrat_favorable_370.jpg
Tout seul ou à des milliers de milliers, l'histoire est sur le pont. Merci de votre participation.
 
 
medium_devant_la_sous-prefecture_370.jpg
Le pouvoir doit entendre les voix de la rue, sinon la "gouvernance" ne sera jamais légitimable.
 
 
medium_veuillez_laisser_l_etat._370.jpg
Les pieds battant le pavé et les yeux dans les arbres... cliquez sur les photos pour les agrandir.
 
 
medium_autocollants_370.jpg
Le CRS est-il resté dans sa cahute de béton ? Mamour, elle, me téléphonait pour me faire profiter d'une bronca mémorable.
 
 
medium_affiches_corrigees_370.jpg
Et sur la route du retour à la maison, elle a eu la même idée que moi, il y a 15 jours, faire dire "NON au CPE" aux affiches.
 
 
 
 
 
13 000 manifestants à Bayonne :
 
on va gagner !
 
 
 

mardi, 28 mars 2006

3 000 000 contre le CPE :

 

 

Il n'y a que

 

la soumission

 

qui soit triste...

 

lundi, 27 mars 2006

Mobilisation générale contre le CPE

rendez-vous

 

à 10 h 30

 

ce mardi 28 mars

 

bourse du travail

 

à Bayonne

 

 

et partout en France

 

grève générale

 

 

vendredi, 24 mars 2006

ETA déclare unilatéralement

un "cessez-le-feu permanent"

 

 


samedi, 18 mars 2006

5 000 manifestants à Bayonne

 

 

Les

 

Nahitariak

 

se réveillent

 

 

Selon Daniel, le compteur officiel de l'UL CGT de Bayonne, nous étions très précisément entre 4500 et 5000 à vouloir nous user les semelles sur le pavé bayonnais afin de prouver que la plage n'est pas si loin que le Triumvirat CVS* prétend nous le faire acroire...

Voici, presque à chaud, quelques photos prises sur le vif, ce matin, entre Nive et Adour :

 

medium_non_au_cpe_small.jpg
Bayonne, ville fleurie de 5000 manifestants anti-CPE.
 
 
medium_l_esclavage_c_est_moderne_small.jpg
Même un ciel bleu pourrait nous tomber sur la tête en 2006.
 
 
medium_manif_unitaire_small.jpg
Alors il fallait, faut et faudra être toussensembletoussensembletoussensemble tousssssse
 
 
medium_les_couleurs_du_refus_small.jpg
Et sortir les drapeaux de toutes les couleurs possibles et imaginables.
 
 
medium_la_jeunesse_basque_a_la_rage_small.jpg
Et même celles d'un ikurrina qui a la rage de vivre.
 
 
medium_papa_mon_avenir_small.jpg
Dès le plus jeune âge, à pieds...
 
 
medium_manifestant_venu_a_scooter_small.jpg
...ou à scooter, ils sont tous venus pour interpeller nos élus.
 
 
medium_devant_la_mairie_-_grenet_est_absent_small.jpg
Mais Grenet était absent. Saura-t-il prendre enfin ses responsabilités quand l'immense majorité de ses électeurs crie Non au CPE dans les rues de notre belle ville fleurie ?
 
 
 

vendredi, 24 février 2006

Démocratie municipale :

Pour faire monter

 

la bayonnaise

 

medium_citoyens_assujettis.jpg

 

il y avait aussi...
un plébéien tout bleu dans la salle.

16:40 Publié dans Blog, politique | Lien permanent | Commentaires (0)