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Merci de nourrir les poissons en mon absence

dimanche, 25 novembre 2007

Aitoréador contre la vache Kutzu...

dimanche, 28 octobre 2007

LA LETTRE A BALLADUR :

21:05 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 20 mai 2007

Autonomie ici et partout

Juste un petit mot rapide pour annoncer et relayer ici la mise en ligne du tout nouveau blog politique et abertzale (patriote bas- que) auquel je participe : AUTONOMIA.

Nul besoin de traduire, je pense... C'est une excellente cause, une initiative politique sans précé- dent sur l'internet, n'hésitez surtout pas à visiter régulièrement le site. Je le mettrai en lien quelque part sur ce si joli blog tout bleu. En attendant, cliquez donc sur le bouton ci-dessous et, si vous vous sentez solidaires du peuple basque en général et de la philosophie autonomiste en particulier, n'hésitez surtout pas à faire connaitre ce lien partout où vous pourrez. 

 

samedi, 12 mai 2007

Elections législatives à Bayonne

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Euskal Herria Bai !
 
Faisons le choix du Pays Basque ! 

dimanche, 06 mai 2007

Trêve de comptoir

 
Français par défaut
 
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L’heure apéritive est parfois propice à la réflexion citoyenne, surtout a posteriori. Et encore davantage les jours d’élection présidentielle. Là, tout à l’heure, je suis allé voter, c’est qua- siment un aveu. Aveu d’inhibition, l’esprit pas vraiment purgé de cette rancœur démocratique que je ne parviens pas à expliquer (et encore moins à partager). Mon devoir bâclé, en passant devant Le Balto, je ne sais pas pourquoi, ce n’est pas, ce n’est plus depuis longtemps dans mes habitudes, j’ai eu envie d’entrer, de pousser cette porte vitrée, de franchir le Rubicon qui me sépare des rubiconds. Le pire étant accompli, je suis entru, je me suis assu au comptoir  et j’ai commandu, un demi. C’est ma tournée, qu’il a dit le type rougeaud derrière le distributeur de cacahuètes. Il y avait deux autres types avec lui, moins rougeauds mais plus âgés, peut-être. Ils arrosaient les élections certainement, que je me suis dit et que je leur ai demandé. Ben non, c’est ma fête, qu’il a répliqué l’empourpré définitif, esquissant un sourire. Alors j’ai esquissé aussi, ses copains ont franchement rigolé et on a trinqué à la santé de tous les Prudence, qui est un prénom masculin insuffisamment populaire de nos jours.

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dimanche, 08 avril 2007

Aberri Eguna 2007

 
 
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Mon premier Aberri Eguna, je l’ai célébré par surprise, disons. C’était en 1971, je pense, le jour de Pâques, évidemment. A St Jean de Luz. Je sortais de la grand-messe avec ma mère, lui tenant la main, bien sagement, comme un gentil petit garçon qui croit encore que le Monde est à sauver, quand soudain, la foule fit barrage entre mes rêveries rédemptionnelles et la pâtisserie Etchart, de l’autre côté de la rue Gambetta. Des femmes criaient, les bigotes fulminaient, des hommes scandaient, les bigots fustigeaient tandis que deux drapeaux se défiaient en un singulier duel au milieu de la fumée des lacrymogènes. A l’instar de mon estomac, mon cœur empli des seules bonnes et belles intentions pascales devait très certainement battre la chamade tandis que maman me broyait le métacarpe pour m’arracher à ce spectacle d’apocalypse nationaliste. Très certainement. Ma mémoire n’embellit rien, c’est à peine si je donne un peu de contraste à mes souvenirs d’enfant pour y découvrir les mots d’une genèse personnelle… Amatto ne pouvait décemment m’expliquer que des Basques se battaient contre des Français (c’était en fait plutôt le contraire, l’agresseur s’étant avéré être un ultra nationaliste français membre éminent du SAC, étendard sanglant levé à bouts de bras vengeurs, chargeant le groupe de patriotes basques afin d’abreuver les sillons sous les pavés à deux pas de la plage), tout en m’entraînant fermement vers le chemin salvateur de notre maison, elle prétendit, en guise de justification pour notre fuite (je n’aurais dû alors n’avoir aucune raison de douter de sa parole) que c’était des Espagnols (plus de 35 ans après, j’hésite encore à utiliser une majuscule) qui étaient venus tout exprès foutre la merde au Pays basque, en France, au Pays basque-français, quoi…

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jeudi, 22 mars 2007

Signez et faites signer, ça urge !

L’écrivain Cesare Battisti vient d’être arrêté au Brésil. Il est sous la menace d’une extradition vers l'Italie. On se rappelle que Battisti avait trouvé asile en France, bénéficiant d’une règle non écrite qui accorde aux anciens activistes italiens la protection de l’Etat français à condition qu’ils renoncent à la lutte armée. Mais l’actuel gouvernement français a remis en cause cet engage- ment pris pourtant au plus haut niveau de l’Etat en prétendant livrer Battisti à l’Italie il y a trois ans. D’autre part la loi italienne n’ouvre à ce dernier aucun droit à un nouveau procès contra- dictoire en sa présence. Il serait donc d’office condamné à perpétuité. L’écrivain ne doit pas être extradé.
Signez et faites signer la  pétion sur le site de Bellaciao.
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18:20 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 11 mars 2007

Après "Les années oubliées"...

Notre simple
 
existence sentimentale

 

Les années 80, pour le Pays Basque, furent un tournant majeur. Les premiers pas hésitants du mouvement abertzale* sont loin derrière. Ceux qui ont fait le choix de la nation basque sont présents à tous les niveaux de la vie de leur pays. Le choix de se présenter aux élections fera longtemps débat, avant de s’imposer comme une évidence.
L’enseignement en langue basque - les ikastola, puis la filière bilingue - se propage à tous les niveaux, mais c’est le fruit d’une longue lutte, d’occupations, de protestations, de centaines de manifestations. Tout comme le combat pour la culture ; d’abord marginalisée, celle-ci connaît un essor spectaculaire. Mais les années 80 sont sans aucun doute celles de la lutte armée et des attentats contre les réfugiés. De l’évasion de la prison de Pau aux nuits bleues, de la mort des premiers mili- tants aux arrestations, Iparretarrak devient un acteur incon- tournable en Iparralde**. Le tourisme, qui exerce une pression croissante, et les mobilisations contre la touristification, Herri Talde, Izan, Laguntza, Hemen et Herrikoa occupent la vie politique, économique et sociale. Parallèlement, le groupe para-policier GAL tuera 27 personnes de Bayonne à Mauléon.
Après "Les années oubliées"  retraçant les années 70, ce livre vous propose un aperçu d’une décennie plus proche, quelques jalons pour essayer de comprendre la naissance et l’évolution du mouvement abertzale au Pays Basque Nord.

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Un livre que le plébéien bleu conseille chaleureusement à toutes celles et tous ceux qui souhaitent revenir sur quelques tranches d'histoire locales toujours et cruellement vivantes dans nos mémoires. Un ouvrage essentiel pour comprendre le Pays Basque et ceux qui s'y battent.

On doit le trouver assez facilement si on vit dans la région, mais le plus simple me parait d'aller chez Elkar, d'autant plus que les "étrangers" peuvent également y avoir accès par leur site internet sur lequel on ne devrait plus tarder à trouver le nouvel opus de Bixente Vrignon.

 

* abertzale = patriote basque. 

** iparralde = pays basque nord, en territoire français.