vendredi, 21 septembre 2007
Proibido proibir
Y' a pas à dire, la terre tourne de moins en moins rond en ce moment ! Moi je préfère fuir, pour cette soirée dédiée aux rubipèdes je veux dire, avant que le ciel ne me tombe sur la tête.
17:20 Publié dans Cinéma, copinage, Grave-patrie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 10 septembre 2007
De Sicko et de Michael Moore
Bonne rentrée...
bonne santé !
Je ne sais pas vous, mais moi, quand je discute de cinéma avec des amis d’enfance que je n’avais plus vus depuis, pouf, au moins quinze ans, c’est systématique, les amis en question me confient que, oui, franchement, tant qu’à voir un film et devoir payer pour ça, même si c’est à l’Atalante, bien sûr, autant que ce soit pour le plaisir. Ouais, rigoler un bon coup, ou au moins sourire, se distraire (selon le sexe de l’interlocuteur(trice), quelques détails supplémentaires de mise en scène spécifiquement indispensables peuvent s’avouer sans trop rougir), passer un bon moment, quoi. Et surtout pas se prendre la tête, ou pleurer sur toute la misère du monde qui, personne n’oserait le nier, est évidemment plus révoltante et universelle que jamais, mais, bon, chaque chose en son temps, n’est-ce pas, ça fait combien qu’on s’était pas vus, pouf-pouf, je sais plus… c’était à une manif je crois… pour Seaska… ou pour les prisonniers… oh non, c’était en 95, tu te souviens, 1995, au siècle dernier, quand on occupait la gare d’Hendaye, cheminots et chômeurs ensemble… Non-non, c’est bien plus récent, c’était d’ailleurs à l’aube de ce troisième millénaire, en 2002, et c’était sous une affiche de cinéma, Bowling for Columbine. Un Michael Moore, comme aujourd’hui. Ouais, on s’était même bien engueulés à son propos. Ouais, avec Michael Moore on n’est jamais vraiment déçu, pire, on se prendrait presque d’affection fraternelle pour les Amerloques. Enfin, pas tous, bien évidemment. Faut choisir son camp. Et avec Michael Moore, c’est tellement démonstratif que l’on ne peut guère hésiter au-delà du premier quart d’heure de film avant de, pour le moins, maudire tous les Roger, Georges W. et autres maîtres consorts de la terre… sauf à être un fan absolutiste de la controverse.
Robert a adoré le film. On s’est retrouvés, après la projection, à la Taverne de l’Atalante, devant deux verres de bière joliment faux-colisés. Il dit que c’est sans nul doute le meilleur de Michael Moore. J’ai hésité un instant mais je n’ai finalement su qu’en rajouter en opinant qu’il aurait bien mérité la Palme d’Or à Cannes, ce Sicko-là. Mais son film n’était pas en lice, qu’il m’a cloué, le Robert… et puis, 4 mois, 3 semaines et 2 jour, le film de Cristian Mungiu la méritait sans le moindre conteste, cette Palme 2007 ! Ouais, n’empêche qu’encore une fois, le Michael m’en a foutu plein la poire, et avec le sourire en plus. Plus cyniquement humain que jamais, il parle aux Européens pour mieux interpeller les Ricains et il cible l’Américain moyen pour plus lucidement encore nous interloquer. Ça me rappelle une discussion avec un ami qu’il va falloir que j’envoie voir ce film sans faute. Il me disait comme ça, là, sans réfléchir, si tu avais la possibilité de choisir, si tu devais impérativement choisir entre, la santé, la liberté ou l’amour, qu’accepterais-tu de sacrifier pour préserver l'essentiel ? Rien, que je lui ai répondu, je refuse de sacrifier quoi que ce soit. Mais tu es obligé de choisir, tu dois sacrifier un des trois. Lequel des trois, hein ? L'amour ? La santé ? Ta liberté, tu sacrifierais ta liberté ? Non, non et non, jamais de la vie !… et surtout pas la santé !
23:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 02 mai 2007
Plus que 4 séances avant la fin du monde...
23:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 22 mars 2007
Soirée irlandaise
Pour la traditionnelle soirée irlandaise de l’Atalante, je donne rendez-vous pour un apéro à la bière noire et sirupeuse à toutes les blogueuses et tous les blogueurs de Bayonne et des alentours, à toutes les sous-marinières, à tous les visiteurs occasionnels ou réguliers de ce si joli blog tout bleu, ce vendredi 23 mars, à partir de 19 heures, 19 h 30, au comptoir de la Taverne du Meilleur Cinéma du Monde. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas encore, je serai aisément recon- naissable… j’aurai un verre à la main q ;o)
Madame Talante, soirée de grâce s’il en est, offrira une assiette de saumon fumé* à tou(te)s les porteur(se)s d’un trèfle à la boutonnière.
Nous danserons comme de beaux diables, avec probablement de belles diablesses, la-gigue-la-gigue !
23:00 Publié dans Cinéma, réclame éhontée | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 11 mars 2007
Le Cinéma de Minuit à Bayonne
...et à 20 h 30
Des générations et des générations de petites françaises et de petits français ont été initiées à la cinéphilie grâce à la vraie télévision de service public et à l’émission dominicale de Patrick Brion sur France 3 : le Cinéma de Minuit (plus de 30 ans de programmation, un record du monde ou quasiment). Cette émission devenue culte depuis déjà bien longtemps est né- anmoins programmée de plus en plus tard dans la nuit, au point que son taux d’audience, malheureusement, fond d’année en année vers la néantisation, au risque de faire s’effacer défini- tivement de nos mémoires collectives tout un patrimoine ciné- matographique dont la fragilité concurrence la richesse.
Consciente de cette fragilité et des enjeux pour tout le cinéma d’auteur, l’association bayonnaise Cinéma & Cultures, gestion- naire de l’Atalante et de l’Autre Cinéma, a décidé de reprendre une programmation cyclique de ce superbe cinéma du patri- moine. Grâce à cet engagement militant, la jeunesse de Bayonne et des alentours (mais aussi tous les moins jeunes) bénéficie à nouveau de l’opportunité de visionner, sur grand écran et à des horaires beaucoup plus grand public, ces films inoubliables. Ainsi, du 10 au 13 mars, nous pourrons découvrir ou redécouvrir le chef d’œuvre de Federico Fellini : Les Nuits de Cabiria, Le Notti di Cabiria en version originale, avec la magni- fique et éternelle Giuletta Masina. Le lundi 12, à 20 h 30, à l’Autre Cinéma, la séance sera suivie d’une discussion animée par Jean-Pierre Campagne. Venez nombreux, le cinéma a besoin de spectateurs pour continuer à nouveau montrer la vie.
16:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 08 décembre 2006
Bye bye Txori beltz*
Ça m’est revenu comme ça, du coq à l’âne, en jonglant avec des mots incongrus, dans ma tête. Hier. En arrivant à L’Atalante. Je n’avais pas encore lu la presse, ni vu les infos locales de FR3. Rien. A peine si j’étais obnubilé par l’évidence de ma défaite. Je serai le seul à lever le bras pour ce non si vain d’honneur, ce non au «principe de réalité», si vilement démocratique : lance ridicule brandie sous une «triste figure» au milieu d’un champ d’unanime inertie souriante. Qu’y puis-je encore ? La messe est dite… l’inéluctable fatalité, implacable, inexorable… à quoi bon m’entêter ? Ramuntxo s’en va, Sylvie arrive… Agur Jauna ! Ave Maria ! Oups, lapsus, sourire, auto- dérision. Je vous salue Sylvie ! Sylvie de Hasparren au Pays basque, pas Marie la Juive palestinienne. Sylvie Larroque. Oui, honneur à l’impétrante, la nouvelle directrice artistique. Honni soit l’empêtré !
Et c’est quoi donc cette histoire de messe ? L’assemblée géné- rale ordinaire de l’association Cinéma & Cultures serait-elle une messe d’enterrement et la passion cinéphilique une veuve joyeuse ? Je suis en plein délire de tristesse…
18:50 Publié dans Cinéma, écrits sur fond bleu | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 01 octobre 2006
Jean-Pierre Saint-Picq
n’est plus Président de L’Atalante ?
Démissions
et dénégations ?
En arrivant à la caisse de L’Atalante, le merveilleux et héroïque cinéma bayonnais débaillonné, une petite affichette nous infor- me qu’à partir du 1er octobre, il faudra présenter la nouvelle «carte orange» pour justifier de son adhésion à l’association Cinéma & Cultures (gestionnaire des salles de L’Atalante et de L’Autre cinéma) et ainsi bénéficier des tarifs préférentiels : 4,20 € au lieu de 6,20 € pour le ticket d’entrée plein tarif. J’en dé- duis donc que les anciennes «cartes vertes» n’ont plus aucune validité et que désormais les adhérents ne s’étant pas acquittés de leur cotisation annuelle (34 € en individuel et 52 € en couple) ne sont plus membres de l’association. Cette règle essentielle de la vie associative concerne évidemment tout le monde, au- cun «passe droit» n’étant envisageable même pas pour les chômeurs, handicapés ou étudiants car ceux-ci bénéficient d’une possibilité d’adhérer à prix modique, bien sûr, mais doivent participer, au même titre que les salariés, commer- çants, patrons, retraités ou enseignants, au financement de l’association cinéphile et culturelle dont ils sont adhérents. Aucun «passe droit», donc, et encore moins pour les membres du Conseil d’administration qui se doivent évidemment de mon- trer le bon exemple en cette période de campagne d’adhésions et de réadhésions plutôt difficile cette année, puisque nous serions en retard de plus de 200 cartes par rapport à l’année dernière. Bref, à ce jour, monsieur Jean-Pierre Saint-Picq ne pouvant plus être considéré comme adhérent, je m'autorise à annoncer sur la blogosphère bleue qu'il n’est virtuellement plus Président de l’association Cinéma & Cultures.
07:40 Publié dans Cinéma, digression, politique | Lien permanent | Commentaires (9)
jeudi, 31 août 2006
Prochainement à L'Atalante ?
Je n'ai pas l'habitude de relayer ici la "communication" des grosses entreprises de distribution cinématographique... et puis, même qu'on me le demanderait "poliment", je refuserais, com- me ça, par principe, parce que je suis et entends demeurer un électron libre, un plébéien bleu, un Robinson Crusoé du premier rang des salles uniques, plus ou moins obscures... Bref, là je me suis fait avoir, en quelque sorte. Je relaie, sans me poser la moindre question, comme ça, juste pour le fun... pour le coup de coeur. Et puis, Mars Distribution, ils sont pas si gros que ça... Et puis, le film, il a l'air vachement bien... J'en causerais probablement sur ce si joli blog tout bleu, et ailleurs... Si je parviens à me remotiver pour écrire à nouveau sur les films que je vois... Et puis, Jamel Debbouze, je l'aime plutôt bien... D'ailleurs, qui oserait dire qu'il n'aime pas Jamel ?... à part, et encore peut-être, c'est même pas sûr, Marine Le Pen...
22:50 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)