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Merci de nourrir les poissons en mon absence

dimanche, 06 mai 2007

Trêve de comptoir

 
Français par défaut
 
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L’heure apéritive est parfois propice à la réflexion citoyenne, surtout a posteriori. Et encore davantage les jours d’élection présidentielle. Là, tout à l’heure, je suis allé voter, c’est qua- siment un aveu. Aveu d’inhibition, l’esprit pas vraiment purgé de cette rancœur démocratique que je ne parviens pas à expliquer (et encore moins à partager). Mon devoir bâclé, en passant devant Le Balto, je ne sais pas pourquoi, ce n’est pas, ce n’est plus depuis longtemps dans mes habitudes, j’ai eu envie d’entrer, de pousser cette porte vitrée, de franchir le Rubicon qui me sépare des rubiconds. Le pire étant accompli, je suis entru, je me suis assu au comptoir  et j’ai commandu, un demi. C’est ma tournée, qu’il a dit le type rougeaud derrière le distributeur de cacahuètes. Il y avait deux autres types avec lui, moins rougeauds mais plus âgés, peut-être. Ils arrosaient les élections certainement, que je me suis dit et que je leur ai demandé. Ben non, c’est ma fête, qu’il a répliqué l’empourpré définitif, esquissant un sourire. Alors j’ai esquissé aussi, ses copains ont franchement rigolé et on a trinqué à la santé de tous les Prudence, qui est un prénom masculin insuffisamment populaire de nos jours.

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jeudi, 03 mai 2007

Le cadeau du Carnet bayonnais

Bar Baiona

 

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Pour toutes les lectrices et tous les lecteurs de ce si joli blog tout bleu... 

Pour toutes celles et tous ceux qui aiment Bayonne, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... 

Pour elle, lui, vous, toi là-bas, pour toute ta famille, tes amis, tes voisins, tes relations plus ou moins proches ou lointaines...

Pour leur faire plaisir, pour te faire plaisir, pour nous faire plai- sir, pour me faire plaisir...

Pour s'informer, rechercher des informations utiles ou futiles, voire indispensables...

Pour vibrer avec la blogosphère bayonnaise...

Télécharge le "Bar Baiona" en cliquant sur le bouton ci-dessous.

 
Un grand merci et hip-hip-hip-hourra pour Moris Dia qui nous fait ce super-génial cadeau à l'occasion du Carnet bayonnais qui, d'ailleurs, aura lieu tout à l'heure, là, très vite, ce soir, à partir de 19 h 30. Si tu es connecté à cette heure et que tu n'habites pas trop loin de l'Atalante, quartier St Esprit à Bayonne, cours, vole, dépèche-toi dedieu !... on t'attend, on t'espère, on te bienvenuïse, ça sera super-méga-sympa, comme d'habitude, quoi, et encore plus si tu es là, c'est sûr, ça fait des mois et des mois qu'on se tue à te le répéter. Désormais, grâce au Bar Baiona, tu n'auras plus aucune excuse pour ne pas participer à notre rendez-vous mensuel.
Vala. Moi j'y vais, là, de ce pas, j'ai horreur d'être en retard.
 
 
 
 

17:30 Publié dans Blog, copinage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Bayonne

mercredi, 02 mai 2007

Plus que 4 séances avant la fin du monde...

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Le grand choc de ce printemps du cinéma pour toutes celles et tous ceux qui ont un besoin vital d'imagination, à l'heure où les citoyens-électeurs lambda ne savent déjà plus à quel sondage confier la décision finale... Une lutte qui elle ne sera bien évidemment jamais finale, une lutte exemplaire quand tout reste à réinventer, LA lutte à inscrire de toute urgence au Patrimoine de l'Humanité... Oui, merci à toi camarade, copain, je sais plus comment il faut dire... merci Monsieur Christian Rouaud pour ce film désormais tout aussi in-ou-bli-a-bleu que l'immense espoir réveillé par les Lip. Nous n'oublierons pas, au moment de juger enfin Jacques Chirac, que le président de la République sortant est co-responsable devant l'Histoire de l'"assassinat" de Lip.
Plus que 4 séances sur Bayonne pour ne pas rater ce rendez- vous avec la grande Histoire, à L'Autre Cinéma. Demain à 18 h 30. Vendredi à 20 h 45. Samedi à 15 heures et, der des der, lundi 7 mai à 18 h 30.  
 

23:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 22 avril 2007

Surréalisme démocratique

Votons
 
Topinambour !

 

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"Le To-Pi-namm-bour est la compossssan-te mété-orritique tanss-cen-dentale de la pétomanÎaaa-crrritique" S. Dali

 

 

Bozka Zerri-Patata !

 

 

vendredi, 20 avril 2007

Mais que faire dimanche ?

Enfin la bonne idée !

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Ben oui, avec ces beaux temps et le printemps que voici de retour, le dimanche, des envies bucoliques de pic-nic et de sortie campagnarde viennent tout naturellement aux pébléiens de toutes les couleurs. Mais encore faut-il avoir une bonne idée de sortie !

Quoique n'ayant nullement vocation à virer au site touristique, je suis vraiment ravi de publier enfin sur mon si joli blog tout bleu une vraie très bonne idée pour les indécis et autres septiques de mauvais poil les jours d'élection présidentielle. La seule, la vraie, l'unique bonne idée pour qui vit en Pays basque nord. Alors, dimanche prochain, ben non, n'allez pas à la pêche, laissez donc en paix les petits poissons qui ne vous ont rien fait, Trikitixa Eguna vous attend, vous espère toutes et tous, nom- breux, à Ascain ! Réjouissez-vous les oreilles et les gambilles tant qu'il en est encore temps ! q;o)

Le plébéien mélomane 

mercredi, 18 avril 2007

Laurence ♥ Ségolène

Rumeur bénigne ?

 

Cette fin de campagne pour le premier tour de LA présidentielle est bien calme. Trop calme peut-être… mais, bon, je ne vais pas vous la rejouer style « Y’a-t-il un pilote dans l’avion », vraiment pas mon style ! Et pourtant, toutes ces dernières semaines, le grand barnum démocratique des mots crades semblait pouvoir faire vaciller l’édifice. Coalition de rumeurs en tous genres et de rumeurs sur LA rumeur la plus maligne qui puisse s’imaginer, rumeur qui en se vérifiant allait tout foutre en l’air nos certitudes ifopisées. J’en bavais presque de frustration. Presque. Et puis, là, plus rien. Heureusement que l’actualité internationale met les bouchées doubles et nous distrait quotidiennement de notre impuissance citoyenne à savoir pour qui va voter mon voisin dimanche prochain ! Oui, en effet, c’est bien pire ailleurs… mais ça pourrait être pire ici aussi et, malheureusement, nous ne serons pas davantage fixés sur notre sort collectif au sortir des urnes que nous ne le sommes alors qu’on nous invite à nous y abriter du chaos et de la fin du monde inéluctables. Ouf ! Mais la question essentielle demeure : Quand ? Mais quand donc ?

J’ai scruté scrupuleusement toute la toile jusqu’en son centre où m’attendait l’épeire des révélations, croyais-je. Et je ne rien trouvé. Rien de rien. Que du silence blablateux et vice versa !... Et puis, enfin, il y a eut cette jolie histoire d’amour, pas vraiment politique, faut pas tout mélanger, hein, une histoire que j’aimerais vraiment qu’elle soit vraie tellement elle a l’air vraie, qu’intuitivement, je connaissais déjà avant que…

Je ne sais plus exactement à quel moment j’ai entendu ou lu pour la première fois cette rumeur, ni si elle a commencé d’abord à l’apéro chez moi et si nous l’avons ensuite découverte quelque part sur internet… ou peut-être le contraire. C’est tout de même un peu embêtant quant au recoupement des sources, pour vérifier l’info, tout ça. Mais, bon, je ne suis pas journaliste, et, même si en tant qu’internaute citoyen je suis responsable de ce que je publie, je n’ai jamais confondu mon si joli blog tout bleu avec une quelconque Pravda. Et puis, comme cette rumeur là est à mon goût parfaitement bénigne, je ne vois pas pourquoi je me priverais de la colporter… d’autant que, si elle pouvait participer à l’édification des masses en une quelconque mesure, j’aurais là peut-être accompli mon unique acte citoyen de cette campagne électorale que je prétendais boycotter...

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mardi, 17 avril 2007

Nicolas Sarkozy

Pourquoi son père

a fui la Hongrie ?

 

 

 
(spéciale dédicace pour Marco de VLC... et aussi Cristèle qui se reconnaîtra)

Il est totalement impossible de demeurer parfaitement stoïque, même pour un gueux qui se la pète, face à l'hystérie qui gagne chaque jour davantage ! Je m'étais promis de n'en rien dire, de préserver ce si joli blog tout bleu comme un havre de raison... et puis surtout je m'étais carrément interdit de nommer l'in- nommable. Mais là, désolé, j’ai craqué. Trop dur pour mes faibles forces et ma si petite détermination. En fait, dans tout ce concert, cette cacophonie de terrorisme-démocratie, j’ai réussi à entendre cette réjouissante chanson qui me fait chaud aux neurones du cœur et je n’ai maintenant qu’un désir, la faire connaître à mes e-lectrices et à mes e-lecteurs, vous en faire cadeau en remerciement pour tous vos encouragements. Merci tout particulièrement à toi, Christine, pour me l’avoir faite découvrir.

Le plébéien gueux 

 

17:30 Publié dans cadeaux | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 08 avril 2007

Aberri Eguna 2007

 
 
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Mon premier Aberri Eguna, je l’ai célébré par surprise, disons. C’était en 1971, je pense, le jour de Pâques, évidemment. A St Jean de Luz. Je sortais de la grand-messe avec ma mère, lui tenant la main, bien sagement, comme un gentil petit garçon qui croit encore que le Monde est à sauver, quand soudain, la foule fit barrage entre mes rêveries rédemptionnelles et la pâtisserie Etchart, de l’autre côté de la rue Gambetta. Des femmes criaient, les bigotes fulminaient, des hommes scandaient, les bigots fustigeaient tandis que deux drapeaux se défiaient en un singulier duel au milieu de la fumée des lacrymogènes. A l’instar de mon estomac, mon cœur empli des seules bonnes et belles intentions pascales devait très certainement battre la chamade tandis que maman me broyait le métacarpe pour m’arracher à ce spectacle d’apocalypse nationaliste. Très certainement. Ma mémoire n’embellit rien, c’est à peine si je donne un peu de contraste à mes souvenirs d’enfant pour y découvrir les mots d’une genèse personnelle… Amatto ne pouvait décemment m’expliquer que des Basques se battaient contre des Français (c’était en fait plutôt le contraire, l’agresseur s’étant avéré être un ultra nationaliste français membre éminent du SAC, étendard sanglant levé à bouts de bras vengeurs, chargeant le groupe de patriotes basques afin d’abreuver les sillons sous les pavés à deux pas de la plage), tout en m’entraînant fermement vers le chemin salvateur de notre maison, elle prétendit, en guise de justification pour notre fuite (je n’aurais dû alors n’avoir aucune raison de douter de sa parole) que c’était des Espagnols (plus de 35 ans après, j’hésite encore à utiliser une majuscule) qui étaient venus tout exprès foutre la merde au Pays basque, en France, au Pays basque-français, quoi…

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