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Merci de nourrir les poissons en mon absence

vendredi, 22 avril 2005

Vas Vis et Deviens

Oui, biens sûr, je m’en doutais… de voir plusieurs fois la bande annonce, ça me confirmait cette quasi-certitude… j’étais en quelque sorte prévenu. Donc, suivant en cela l’adage, j’étais doublement sur mes gardes en m’asseyant, en cette fin d’après-midi, dans le moelleux fauteuil du premier rang, pilepoil celui du milieu, salle Antton Ezeiza de l’Autre cinéma, quai amiral Sala, à Bayonne. Il me plait d’être très précis lorsqu’un sujet un peu délicat me fait fouiller dans mes incertitudes pour dégoter le mot le moins approximatif pour expliquer… Mouais, pour expliquer que ce film, je ne voulais pas le voir. Que la « prestation » de son réalisateur en tournée de promotion sur une quelconque chaîne de téloche m’avait carrément ulcéré, même si maintenant je ne sais plus trop pourquoi. Mouais j’avais intrinsèquement décidé de le zapper. Mouais. J’ai un peu honte de faire cet aveu ridicule, mais il est nécessaire à la compréhension de mon état d’esprit à la sortie, ce soir, à 20 h 45. En fait, mon a priori sur ce film était tout aussi simpliste que faux. Je m’attendais à une « juiverie* » de plus… bon, quand je dis de plus, faudrait surtout pas en déduire que c’est la tasse de thé de mon programmateur préféré. Bon, toujours est-il que là je m’en veux vraiment d’avoir soupçonné Ramuntxo de pouvoir programmer des « trucs » exprès pour me foutre en rogne**. Parfois, rétrospectivement, et donc forcément trop tard pour que cela me soit salutaire, je me trouve franchement con. Con et paranoïaque. Con et égocentrique, davantage encore…

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Donc, Vas Vis et Deviens est un film extraordinaire, à voir de toute urgence, avec des yeux prêts à s’embuer d’émotion et un esprit ouvert au démolissage en règle des certitudes les plus déterminantes. Oui bien sûr, il est largement badigeonné d’au moins trois grosses couches bien épaisses de bon sentiments. Mais, bon, parfois c’est indispensable pour fendre le cocon de cynisme qui paralyse la compréhension. Oui, comment faire cet aveu ? Oui. Oui, en voulant dire mon bon sentiment à moi, à Mahé, la plus adorable caissière de cinéma au monde, en sortant de la projection, ce soir, c’est le mot de réconciliation qui m’est venu aux lèvres. Oui. Du coup je n’arrête pas de dire oui à tout, pour un oui ou pour un non. Oui je suis disons comme réconcilié avec les Israéliens. Les citoyens d’Israël je veux dire. Et ce bien que je conserve un très mauvais souvenir de Radu Mihaileanu face aux caméras de télévision… Oui, je sais, la télé ne me vaut rien de bon. C’est systématique comme ça me porte sur les nerfs. Les ondes cathodiques sûrement, je ne supporte pas, ça provoque une chimie néfaste dans mon cerveau. Bref, oui, me voici donc réconcilié… hum, dans la mesure où je n’ai jamais été réellement concilié avec cet État qui selon moi et à lui tout seul concentre une énorme partie de mes récriminations à l’adresse de l’humanité. Je ne suis pas certain que cette espèce de béatitude va m’habiter longtemps… Israël occupe la Palestine, occupe une partie du Golan, Israël est le premier allié des États unis (mon grand Satan à moi que j’ai) et vice versa, Israël assassine, détruit, torture, opprime, Israël menace en permanence la planète, Israël me fait très peur, Israël alimente sans arrêt ma révolte mais Israël doit exister, Israël est un État légitime quoique pas dans sa forme actuelle. Comme cela fait du bien de rêver que tous les Israéliens ne sont pas bellicistes, impérialistes, colons, religieux et d’extrême droite ! Cela donne comme une chance à l’espoir qui perdure bien au-delà des 145 minutes de ce si beau film… Tiens, tellement j'en suis ému que j'ai oublié de causer du sujet essentiel du film : les Juifs d'origine éthiopienne. Une histoire révoltante, là encore, mais une si belle histoire. N'oubliez pas vos mouchoirs !

Robinson Crusoé

* Je suis tout à fait conscient de la teneur péjorative voire insultante du mot « juiverie », mais même un athée se targuant d’être un intégriste de l’anti-racisme et de l’anti-xénophobie comme moi peut vouloir confesser que, parfois, ses sirènes d’anti-sionisme pudique se muent en anti-sémitisme pornographique. Vala. Celui qui n’a jamais… la première pierre (et vive l’intifada quand même, au passage), la paille, la poutre, tout ça… ** Oui je n’ai toujours pas digéré ma rogne suite à la programmation à rallonge de Omagh… et ma nouvelle rogne pour D’autres Mondes (j'écrirai peut-être un truc un peu plus tard sur le sujet, quand j'aurai mis mes idées un peu en place et que ma colère deviendra combattante) heureusement programmé une seule fois mardi dernier.

jeudi, 21 avril 2005

Nonaureferendum.com

Cet après-midi, en surfant sur les blogs de Haut et Fort, je suis tombé sur ça... Et je n'ai pu réfréner un petit commentaire tout mesuré (je fais de plus en plus d'efforts sur moi-même, Mamour va finir par être fière de moi). Pour le fun, je me le recopie ici :

Tu serais sympa de nous publier l'intégralité du texte de ce foutu TCE sur ton blog... même si ça ne changera rien, finalement, aux tenants et aboutissants réels du débat. Il fait plus de 800 pages, presque 2 ramettes, en signes ? je ne saurais même tenter d'évaluer. Bref, moi je ne vote jamais sans savoir, et en l'occurrence, pour savoir et donc approuver en toute connaissance de cause, faut impérativement que je m'avale les 2 ramettes, que je les digère... et puis que je les chie bien droit dans l'urne pour voter éventuellement oui à ce Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Vala. Pas vraiment très rationnel tout ça, non ? Ben oui, camarade, le premier critère essentiel pour une constitution (au passage je te rappelle qu'en Droit les concepts de "constitution" et de "traité" sont tout ce qu'il y a de plus antagonique, mais passons donc...) est d'être lisible et compréhensible par TOUS les citoyens. Désolé de te fâcher, mais pour ce qui est de notre projet de TCE, le qualificatif d'"illisible" me parait devoir être le plus juste. Étant adepte du principe de précaution, dans le doute donc, me trouvant dans l'impossibilité intellectuelle de lire, comprendre et digérer ce pavé dans ma gueule de prolo, je voterai NON, sans la moindre hésitation... pour ma propre sauvegarde et celle de mes concitoyens.

Bon, là, de deux choses l'une : soit le gars il me censure vite-fait-bien-fait, soit il me répond et innonde mon blog de provocations vengeresses. Je teste là... en cas d'attaque des oui-ouistes, je me réfugie en privé... ou dans la montagne au-dessus d'Etxalar où mon maquis est déjà prêt q;o) D'autant plus que, dans mon empressement à répliquer, j'ai exagéré... Mon tempérament me porte à ça donc rien de très étonnant là. Mais maintenant que j'ai vérifié, je me dois de rectifier... et de m'excuser d:o) Le texte du TCE (sur internet, en PDF) ne comporte QUE 485 pages... mais illisibles tout de même. Donc, je persiste et signe :

Le plébéien bleu

mercredi, 20 avril 2005

Où est donc passé Faysal Hussein ?

L'homme marche sur un trottoir, une silhouette efflanquée se fondant dans une djellaba blanche avec boléro brodé, costume traditionnel pakistanais très certainement musulman. Il tire derrière lui, paisiblement, une chèvre, au bout d’une corde. Ça se passe quelque part en Angleterre, dans une rue d’un quartier résidentiel populaire, immeubles aux murs de briques, peut-être à Londres, ou ailleurs, peu importe. La scène pourrait sembler « décalée », comme on dit, mais elle ne l’est qu’un tout petit peu. Je suis assis dans un fauteuil de cinéma, tout de même... A prendre juste cette image, rien que cette image unique, isolée du contexte, extraite du film, cet homme étrange, cet animal hors de propos, on sourit, obligatoirement. Un sourire attendri et curieux à la fois… Il était encore très probablement vraisemblable de faire pareille rencontre à l’automne 2001 dans les ghettos « pakis » de Grande Bretagne. Mais aujourd’hui, trois ans et demi après le « début de la guerre des civilisations », où sont donc passés Faysal Hussein et sa chèvre Hannah ? Je me suis familiarisé tout de suite avec cette chèvre, je ne saurais trop dire pourquoi, là je lui donne son petit nom bien que je n’ai jamais vu ni entendu Faysal ou quiconque s’adresser à elle. Il m’aura fallu une certaine sagacité au déchiffrage du générique de fin… Bref, juste avant cette scène teintée d’un soupçon de surréalisme, les forces spéciales anti-terroristes de la police britannique prenaient d’assaut une petite maison un peu plus haut dans cette même rue, domicile vers lequel se dirigent en toute insouciance (en toute innocence aussi) Faysal et sa chèvre. De nationalité pakistanaise, c’est là que depuis quelques mois vit cet homme en attente des papiers pour pouvoir enfin habiter sur le sol de la « perfide Albion », en toute sérénité espère-t-il. Chez son épouse. Enfin, disons plutôt accueilli chez sa cousine compatissante (et surtout obéissant à la sacro-sainte autorité paternelle) qui a contracté avec lui un mariage de convenance. La belle Yasmin, la véritable héroïne du film, qui ne souhaite que s’européaniser, quitter son voile islamique pour vivre sa vie et le retrouver pour aimer son père et les siens, en constant grand écart entre sa tradition familiale et ses aspirations intimes à la liberté, Yasmin sait qu’elle divorcera… Et lui, Faysal, il imagine, il rêve d’autres choses, toutes simples, telles que celles qui lui sont dictées par sa culture villageoise qui ignore tout de notre « modernité », il rêve de devenir le véritable époux respecté de sa belle cousine. Mais en attendant, Yasmin a été arrêtée en compagnie de son petit frère, de son père, de voisins, otages des croisés anti-Ben Laden de banlieue. Et là, le Ben Laden de banlieue, impossible de discerner qui il est, de Faysal ou de Hannah, tant le mimétisme est criant, criant cette même innocence de l’homme et de l’animal. Sans rien comprendre de ce qui se passe autour de lui, il se jette dans la gueule des loups en uniformes. Les tenants de l’ordre sécuritaire, en ce onze septembre-là, ont atteint au « ground zero » de l’intelligence civilisatrice. La chèvre n’aura pas eu besoin de casser sa corde pour courir au devant de la mort annoncée, les tours jumelles se sont effondrées en direct et des milliers de fois sur des millions de postes de télévision devant des milliards de regards aussi effarés que ceux de Faysal. Que lui est-il arrivé ? Comprendra-t-il jamais ?
Des silhouettes efflanquées flottant dans leur djellaba, la même barbe au menton que celle de leur chèvre, on n’en sourira plus. L’innocence leur est désormais interdite dans les rues de Londres et de tout l’occident où les Croisés de l’horreur impérialiste affirment que Dieu bénit leurs verts billets de banque. Ce même vert couleur de la foi de Mahomet en pays d’Islam. La peur est de retour. Yasmin exhibe dorénavant et avec ostentation son voile communautariste… John épousera sans doute une rousse ou blonde anglaise. Nasir, le petit frère, est parti défendre Jérusalem contre les Croisés qui ont tout cassé chez lui. Khalid, le père si fier et si digne, se consume d’une honte inextinguible. Et Faysal ? Où est donc passé Faysal Hussein ? Jusqu’à Bayonne, sa djellaba est aussi suspecte de toutes les terreurs. Par la faute à qui ? Aux guerres de religions ? Aux chocs des civilisations ? Au cumul insensé de toutes les déraisons humaines ? C’est ce que nous dit, ce que nous montre le superbe film de Kenneth Glenaan. Moi j’ai bien une autre idée, mais, bon, Yasmin est si belle ! En plein deuil ostentatoire de la Laïcité, j’avoue regarder désormais avec comme de la tendresse ce voile censé souligner la pudeur des musulmanes, si belles, si dignes, si intelligentes. Même si, toutes les religions me font plus peur que jamais, après ce si beau film, je veux faire preuve du courage nécessaire pour accepter (et pourquoi pas aimer) les différences. Au moins le temps que la cendre et les fumées se dispersent dans un souffle d’humanité, tout simplement.

Robinson Crusoé

23:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)

Les méchantes familles

Benoît Ier (dit Bonosc)
Benoît II (saint)
Benoît III
Benoît IV
Benoît V le Grammairien
Benoît VI
Benoît VII
Benoît VIII
Benoît IX
Benoît X
Benoît XI (bienheureux)
Benoît XII
Benoît XIII
Benoît XIV
Benoît XV
Benoît XVI (dit le Berger allemand)
et puis plus personne plus rien…
Du moins je me prends à espérer
qu’ils ne sauront jamais
compter jusqu’à vingt !

D’après Jacques Prévert

Le plébéien bleu

mardi, 19 avril 2005

Vive la grève !

Oui vive la grève sur France Inter qui nous a permis d'entendre François Béranger ce mardi 19 avril à 13 h 55. Vive la lutte des classes à la radio, bordel !
Hum, y'a quand même un truc super-marrant à faire en ce moment pour les accrocs du service-publique radiophonique. Allez donc télécharger les émissions en direct... sur les sites de Radio France, rien ne vous indique si l'émission annoncée a vraiment lieu en direct et il en va de même pour les émissions passées dans la rubrique archives. Tout du moins celles qui concernent ces dernières semaines où "certaines catégories du personnel sont en grève". N'empèche que l'attitude des journalistes à l'antenne par rapport à leurs collègues grévistes, hum-hum... à la reprise, l'ambiance dans la Maison ronde et sur ses satellites sera plus pourrie que jamais, je le crains. q:o(
En attendant, en tant que citoyen-plébéien il est évident que je dois prendre partie... et je le fais en signant la nouvelle pétition que je rubrique, ici, en haut à droite : pour une radio de service public, soutien aux grévistes.



Le plébéien bleu en rouge et noir

13:55 Publié dans digression | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 18 avril 2005

Le film à voir en ce moment

Bin Jip


Les Locataires


(étrange traduction française du titre).

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Vu deux fois pour l'instant à l'Atalante... j'attends encore un petit peu avant qu'il soit projeté à l'Autre cinéma (ça ne saurait tarder) pour le revoir encore et encore.

Robinson Crusoé

23:30 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

Faut-il interdire le PNB ?

Au lendemain des élections régionales au parlement basque de Gazteiz (Vitoria), une première petite réflexion me vient à l'esprit. Là je songe au commentaire de l'ancien ministre de l'Intérieur espagnol, Angel Acebes (Partido Popular), qui "dénonce l'attitude du gouvernement Zapatero qui, selon lui, aurait dû interdire le PCTV-EHAK (parti communiste basque, récemment créé en 2002 et ayant réalisé le surprenant score de 12,5 % des suffrages exprimés au scrutin de ce dimanche) quand il a reçu le soutien de Batasuna (parti indépendantiste illégalisé en Espagne --mais toujours légal en France-- au prétexte qu'il se refuse à condamner systématiquement la violence d'ETA et en serait donc la "vitrine électorale"). Et je me disais que si Batasuna avait choisi une autre stratégie pour maintenir sa représentativité sur l'échiquier politique basque, par exemple en appelant à voter pour le parti d'Ibarretxe (président actuel du Gouvernement basque), le PP (parti d'Aznar, ex-premier ministre espagnol) aurait très probablement exigé l'interdiction du PNB.

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C'est tout de même très drôle, non ? Mais là bien évidemment je délire, comme d'hab'. A part que, si finalement le Parti Nationaliste Basque (PNB) a baissé au score et que sa nouvelle représentation au parlement de Gazteiz ne lui permet pas d'envisager sereinement la mise en place de son projet de "libre association avec l'Etat espagnol", c'est que sa stratégie se fondant sur la disparition de toute possibilité d'expression pour la "branche politique de l'ETA" qui pousserait une importante partie de l'électorat de Batasuna (qui était celui de Herri Batasuna, puis de Euskal Herritarrok) à choisir par défaut les bulletins PNB, eh bien elle a lamentablement échoué. Elle a échoué parce que l'on ne peut pas, d'un coup de gomme anti-démocratique, effacer plus de 12 % de la population basque, ignorer la cruelle réalité d'un conflit sanglant ayant fait des centaines et des centaines de victimes (essentiellement dans le camp nationaliste basque, ne l'oublions jamais). On ne pourra jamais faire l'économie d'une réelle négociation politique afin de commencer à envisager de pouvoir, enfin, peut-être un jour, réconciler les Basque entre eux d'abord, puis les Basques avec les Espagnols, et enfin les Basques avec la Paix.
Vala ce que je me disais ce matin, en lisant ma petite revue de presse sur internet.

Le plébéien bleu

11:45 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 17 avril 2005

Première sortie de l'anonymat ?

Ce midi, un peu par hasard, j'ai tapé le plébéien bleu dans ma fenêtre de recherche Google, et je suis tombé sur mon blog, bien évidemment. Donc me voici enfin bien référencé sur le net... Mais surtout, ô joie trépignante et immodeste de l'exhibitionniste, j'ai découvert le sîte d'un collègue bloggeur qui m'a remarqué et qui dit même que mon blog à moi il est joli. Le sien, et je ne suis pas seulement poli q;o) me parait bien sympa. De toute évidence, son auteur, un certain Moris Dia m'a l'air fort sympathique et son jugement de très bon goût par ailleurs. Vala.

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Bon, ce n'est évidemment pas encore la reconnaissance universelle puisque l'auteur de Baiona est Bayonnais et que, manifestement, il partage pas mal de mes pôles d'intérêt, mais ce n'est qu'un début, le plébéien bleu saura conquérir... euh, quoi au juste ? Hum, bon, le Moris lui il y passe beaucoup plus de temps que moi sur son blog, y'a pas de secret, il faut savoir souffrir pour être beau. Quoique, la beauté, c'est complétement inutile, non ?... et si subjectif !
Bref, merci à toi Moris, et salutations.

The blue plebeian