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Merci de nourrir les poissons en mon absence

dimanche, 25 février 2007

N, amour et poésie…

 

St Valentin

 

doit vivre

 

au Pays basque !

 

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Ce matin du 14 février, dès l’Aube, des fleurs se sont mises à pousser spontanément dans tous les jardins du Pays basque et de Navarre, parait-il, des fleurs multicolores au parfum de tous les plaisirs, des fleurs aux couleurs de la liberté, de la jeunesse et de la rébellion permanentes, de tous les espoirs si joliment fantasmatiques. Tout du moins c’est ce que m’a grésillé la radio, ce matin-là, dans ma salle de bains. Pendant que je me rasais. Qui a dit que les journalistes de la pensée unique ne savaient qu’énoncer leur credo sempiternel de mauvaises nouvelles ? En mettant le nez dehors pour affronter la vraie vie quotidienne et prendre le chemin de la servitude salariée, incroyable mais si frais, si bleu, si jaune, si rouge, si violettes, sur mon balcon, dans mes jardinières, quoi, qu’est-ce, l’efflorescence générale ! Dans mon jardinet pareil, sur le trottoir où paît paisiblement toutes les nuits ma jument bleue, pareil, dans la rue, sur les ronds-points, tout au long de la quatre voies, pareil, le printemps a bien 20 ans d’avance, au bas mot, sur le réchauffement annoncé de la planète. Sous mon casque aussi, sous mon crâne je crâne à tue-tête, St Valentin est sorti de la prison de Clairvaux (quel nom poétique !) pour me parler d’amour universel, avec des fleurs partout, et je me fous bien, ce jour d’huis ouverte, je me moque à pleine dents de toute cette haine qui dicte la marche du monde.

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vendredi, 17 novembre 2006

Le racisme ordinaire m'agace

 

Nouvelles pas

 

frêches

 

 

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Grâce à l’ami Moris, je suis tombé sur cette note de Je Blog… et bien entendu, je ne peux que me déclarer d’accord, mais… Mouais, ça m'agace plutôt cet "exercice" qui consiste à rappeler, à chaque fois qu'il est question de racisme, l'exemple juif, l'exemple unique, la seule référence… Bref, je ne vais pas prendre le risque de me faire traiter d'antisémite... alors, bien sûr, sur le fond, il est évident que ce genre de déclarations vraiment pas frêches du tout est insupportable, inacceptable, condamnable, et caetera et crescendo. Il en va ainsi pour tout ce qui relève de ce que l'on appelle le "racisme ordinaire", le «bruit et l’odeur», tout ça… car en l'occurrence, même si il s’agit ici d'un élu, d'un politique de renom, responsable de premier rang, la véritable question, le problème fondamental réside dans la réponse à donner pour désamorcer ces arguments qui s'insinuent si facilement dans les cerveaux ordinaires (dans le mien comme dans le tien, camarade). Ben oui, c’est vrai, quoi, sur 60 millions de Français, il y a combien de noirs, 2-3 millions, à tout casser… sans compter les clandestins, évidemment, ah-ah-ah-ah… Au prorata ça ferait même pas un remplaçant en équipe de France… Ouais, du simple bon sens, du calcul mental, pas du racisme, hein, surtout pas du racisme. A part que, la réflexion sensée elle n’a de sens, là, que parce que sur un terrain de foot, le noir ça ressort vachement sur le vert de la pelouse. Tiens, ça me rappelle, à une époque pas trop lointaine encore, il y avait un Basque en équipe de France. Un Basque sur onze. Soixante millions divisé par onze, ça fait combien, euh, 5454545, approximativement… euh même avec le Pays basque sud, qui est Espagnol, en plus, on est à peine la moitié… et si on compte que les Français, disons dans les 230000, et 100000 à tout péter si on peaufine le prorata au niveau de ceusses qui sont réellement Basques, Basques d’origine, 100 % bouffeur d’ardi gasna. Et si en plus on considère le fait que le footballeur en question était surfeur, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a eu grave et concomitante surreprésenta- tion. Très franchement, s’il avait été Biarrot au lieu d’Hen- dayais, en sus, ma remarque sombrerait totalement dans le ridicule.

Bon, ceci dit, bien évidemment, tenter de tourner le «racisme ordinaire» en ridicule ne peut malheureusement suffire. Il faut le dire et le répéter sans cesse, ne jamais baisser la garde, ne jamais laisser une attaque raciste sans riposte : Lizarazu n’a jamais été le «basquignol de service» en équipe de France, jamais.

Le plébéien bleu

dimanche, 01 octobre 2006

Jean-Pierre Saint-Picq

n’est plus Président de L’Atalante ? 

 

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Démissions

 

et dénégations ?

 

 

En arrivant à la caisse de L’Atalante, le merveilleux et héroïque cinéma bayonnais débaillonné, une petite affichette nous infor- me qu’à partir du 1er octobre, il faudra présenter la nouvelle «carte orange» pour justifier de son adhésion à l’association Cinéma & Cultures (gestionnaire des salles de L’Atalante et de L’Autre cinéma) et ainsi bénéficier des tarifs préférentiels : 4,20 € au lieu de 6,20 € pour le ticket d’entrée plein tarif. J’en dé- duis donc que les anciennes «cartes vertes» n’ont plus aucune validité et que désormais les adhérents ne s’étant pas acquittés de leur cotisation annuelle (34 € en individuel et 52 € en couple) ne sont plus membres de l’association. Cette règle essentielle de la vie associative concerne évidemment tout le monde, au- cun «passe droit» n’étant envisageable même pas pour les chômeurs, handicapés ou étudiants car ceux-ci bénéficient d’une possibilité d’adhérer à prix modique, bien sûr, mais doivent participer, au même titre que les salariés, commer- çants, patrons, retraités ou enseignants, au financement de l’association cinéphile et culturelle dont ils sont adhérents. Aucun «passe droit», donc, et encore moins pour les membres du Conseil d’administration qui se doivent évidemment de mon- trer le bon exemple en cette période de campagne d’adhésions et de réadhésions plutôt difficile cette année, puisque nous serions en retard de plus de 200 cartes par rapport à l’année dernière. Bref, à ce jour, monsieur Jean-Pierre Saint-Picq ne pouvant plus être considéré comme adhérent, je m'autorise à annoncer sur la blogosphère bleue qu'il n’est virtuellement plus Président de l’association Cinéma & Cultures.

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lundi, 21 août 2006

Quand le vent se lève sur L’Atalante

 

Démission

 

impossible

 

 

Depuis le début de l’été, le bruit court partout dans Bayonne : Ramuntxo quitte L’Atalante, Ramuntxo s’en va… Et pourtant, dans le même temps, rue Denis Etcheverry, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes… du silence. La salle vient d’être entièrement rénovée avec de superbes sièges rouges et quelques huit fauteuils dépareillés histoire de refuser une fois de plus l’uniformisation des cultures (je m’assois désormais dans un fauteuil assorti à mon si joli blog tout bleu et j’en suis plutôt très fier), et le sol est habillé d’une moelleuse moquette au motif ocelot en hommage au réalisateur de Kirikou qui devrait très bientôt parrainer officiellement la salle de L’Atalante. Après ces quelques semaines de vacances, tous les salariés paraissent souriants, plus avenants et dynamiques que jamais, le directeur en tête… et pourtant…

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jeudi, 25 mai 2006

Liberté pour Bahar Kimyongür :

Ça se passe près de chez nous…

 

 

Les histoires belges

 

dégénèrent

 

 

Nous avons un citoyen belge d’origine turque. Il s’ap- pelle Bahar Kimyongür, et est un membre actif du bu- reau bruxellois de soutien au DHKP-C.

Nous avons un groupe turc de Turquie, le DHKP-C, déclaré terroriste par l’État turc. Mais en l’occurrence nous ne disposons pas d’une définition sérieuse du "terrorisme", car l’État turc n’est pas très fiable en matière de "syntaxe". Il n’a pas encore trouvé des mots crédibles pour parler de "droits de l’Homme" ou de "génocide". L’affaire est d’autant moins claire que certains posent en outre la question du "terrorisme d’État".

Il paraît qu’il est difficile de garder son calme quand on a été du côté des suspects dans un commissariat turc. Et même simplement de rester vivant. Certains Turcs ou Kurdes en Turquie ont pris les armes sans être policiers ou militaires "officiels". Rappelons que des Belges dont on honore la mémoire n’ont pas fait autre chose. Cela dit, personne n’a encore vu, ni même prétendu, que les sympathisants bruxellois du DHKP-C auraient commis d’autres "méfaits" que des déclarations, ni tenu d’autres armes que des stylos et des micros…

 

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Une amie flamande, qui aime et soutient beaucoup les Basques, vient de m’alerter sur le cas de Bahar Kimyongür. En tant que plébéien bleu européen, je ne pouvais manquer d’exprimer ma solidarité en signant puis relayant, avec mes petits moyens de blogueur amateur, la pétition s’opposant à son extradition vers la Turquie. Au moment où je mets à jour, donc, ma rubrique «pétitions», là, dans la colonne de droite de ce si joli blog tout bleu (sur fond noir), j’en profite pour rappeler qu’il faut également signer et faire signer celle en faveur de Filipe Bidart.

13:10 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 17 mai 2006

Un document Confidentiel Défense !

 

Contre la censure

 

 

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Moi, plébéien bleu, déclare solennellement être en possession du document Confidentiel Défense émanant d'EDF et portant sur la résistance de l'EPR aux chutes d'avion de ligne que la DST est allé chercher chez Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire, au cours d'une perquisition le mardi 16 mai 2006. Stéphane a été remis en liberté après plus de 14h de garde à vue et la DST a procédé à de nombreuses saisies à son domicile personnel.

En publiant ce document sur mon si joli blog tout bleu, je commets semble-t-il un délit et, à ce titre, encourre 75.000 euros d'amende et 5 ans de prison. Ainsi, j'entends m'élever publiquement pour que cessent les attaques contre le droit à l'information des citoyens dans notre pays et la répression des opposants. C'est aujourd'hui ceux qui dissimulent les informations qui devraient être poursuivis.

J'appelle toutes les plébéiennes et tous les plébéiens, qu'ils soient bleus, oranges ou mauves, à télécharger ce texte et à le publier le plus largement possible.

Document Confidentiel Défense émanant d'EDF

22:00 Publié dans Blog, politique | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 30 avril 2006

Place Ste Ursule à 10 h 30 :

Sandra Barrenetxea :

«victime» de la trêve d’ETA ?

 

 

 

 

Comment dit-on

 

«éradication de la torture»

 

en espagnol ?

 

 

 

 

Bon, bien sûr, la première traduction qui vient à l’esprit de l’hispanophobe averti, c’est «corrida basta ya»… mais, bon, je ne suis pas hispanophobe et il y a encore bien pire que la cor- rida, en Espagne. Il y a la situation faite aux militants basques révolutionnaires. Enfin, quand je dis «révolutionnaires» c’est évidemment subjectif… Bref, là, je suis très en colère. Et comme ce si joli blog tout bleu me fait parfois office d’exutoire, je vais tâcher de positionner mon coup de gueule efficacement sur l’internet (en choisissant stratégiquement les titres de cette note, par exemple) afin de faire partager ma légitime indigna- tion à tous les modernes légitimement indignables du réseau planétaire.

Il n’est plus l’heure de tergiverser, j’ai assez attendu ; après la «trêve permanente» déclarée par l’ETA à compter du 24 mars dernier et sans plus aucune date de péremption, semble-t-il, l’espoir d’un règlement politique est censé renaître en Pays basque et je me devrais, en désormais plébéien autoproclamé de la blogosphère, de tremper ma plume virtuelle dans le cobalt pour distiller à mon tour de l’optimisme pixellisé. Ouf ! Mais malheureusement je n’y parviens pas, tellement je suis scep- tique et indécrottablement pessimiste ! Malgré les feux croisés et tirs nourris des enthousiastes référendaires, je me convaincs chaque jour davantage d’être mieux dans ma peau azuréenne, seul et dernier dans l’ «erreur», plutôt que le 46 000 ème unanimiste.

 

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Oui, la victoire du BO, l’humiliation ultime infligée à l’Aviron m’aura quasiment traumatisé et j’ai peur de péter un plomb si je croise un céeffedétiste pétitionnaire demain à la manif. Je me sens capable de foncer tout droit dans les moulins à vent du département basque, éperonnant furieusement ma jument bleue, lance donquichotesque brandie et sifflotant Vino Griego sous mon casque visière rabattue. Comment peut-on euphémi- ser à ce point la politique en jouant sur les mots du pire des foutages de gueule démocratique de ces dernières années en Pays basque ? Comment réussit-on à se convaincre à ce point que les gens qui vivent ici, sur les trois provinces septentri- onales de l’Euskal Herri, ont besoin d’un simple coup de ciseau administratif pour délimiter en positif leur devenir collectif et décider une bonne fois pour toutes de leur potentielle basqui- tude ? Les patrons qui font la promotion d’un département bas- que, je comprends ; pour eux il s’agit d’une marque commer- ciale, d’une jolie étiquette en relief, entre les crêtes de vagues à surfeurs fluorisés, les champs à trous-trous pour golfeurs de la gauche durable et le tourisme à la fermette. Rien que de très légitime et économiquement correcte. Par contre, je me de- mande ce que peut bien avoir comme motivation un syndi- caliste ouvrier qui milite à faire signer la pétition de Batera à des smicards précarisés à l’extrême pour qui le Droit du travail n’est même plus un fantasme ? Et si ce syndicaliste se proclame abertzale, patriote basque, cela me semble encore plus incompréhensible... Pourtant, quand on vit de ce côté-ci de la barrière de classe, on est censé ne pouvoir ignorer quelles sont les véritables inquiétudes populaires au confluent de l’Adour et de la Nive. Celles du lendemain sans boulot, sans logement décent, celles de ne pouvoir que subir l’esclavagisme moderne imposé par des entrepreneurs de plus en plus entreprenants, et le racket organisé par les marchands de sommeil, et puis, ici comme presque partout ailleurs sur notre planète bleu pétrole, cette religion unique de la con- sommation qui nous somme d’être cons, et l’uniformisation qui rassure les masses dans l’a-culture, et les communautarismes déifiants… De ce coté-ci de la barricade, quand la lutte des classes se cache le sexe derrière une terrifiante «guerre des civilisations», les milliers et dizaines de milliers de perdants qui pleurent de joie quand leur équipe fétiche gagne le match dans la télé à péage publicitaire, tous ces gens ordinaires nous foutons bien de savoir si notre Président de Conseil général sera Basque ou Béarnais en 2010. Je trouve particulièrement indécents ceux qui voient les bases d’une véritable démocratie politique dans cette consultation ré- férendaire à propos du nom et du découpage d’un département. Un département pour un futur et hypothétique peuple-masque, quel plébéien noir, rouge ou bleu en voudrait ?

Ce département ment, et voilà tout. On s’en fout du dépar- tement. Même si le PNB a les moyens financiers de s’offrir ici une résidence secondaire, cela ne changera radicalement rien pour nous, les petits, les aliénés, les exclus de la «vraie force basque». Peut-être qu’on s’intéresserait à la politique, qu’on commencerait à reprendre confiance si la consultation démo- cratique prenait en compte nos véritables préoccupations. Si, par exemple, on demandait l’organisation d’un référendum d’initiative populaire qui instituerait des quotas sociaux, de vrais minimums et maximums sociaux. Des lois, des décrets, une véritable réglementation politique au service du peuple. Un vote sur les salaires minimums… et maximums aussi, y’a pas de raison. Un vote sur les prix du logement et pas que social. Un vote sur l’aménagement du territoire avec priorité absolue à l’intérêt collectif. Un vote pour que la langue basque soit déclarée à jamais vivante en Pays basque. Un vote aussi sur la 4 voie. Un autre vote sur le TGV. Un vote sur le droit de vote pour tous les habitants et seulement les habitants. Tout plein de votes par cantons, par villes, par quartiers… ça pourrait être ça la véritable vie politique à laquelle nous aurions envie de participer.

 

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Pour en revenir à cette affaire de la «trêve permanente», la lecture de l’interview de Julen Madariaga, dans Sud-Ouest de lundi dernier, m’avait particulièrement réjoui. J’ai carrément été emballé par le ton et la lucidité de son discours. C’est pour l’instant ce que j’ai lu de plus intéressant sur le sujet et de plus en accord avec mon sentiment personnel. A aucun moment, dans son entretien avec Anne-Marie Bordes, il n’est question du département basque, bien entendu. Julen ne donne aucune précision sur les choix démocratiques à mettre à l’ordre du jour des négociations politiques, mais il fait preuve d’un esprit des plus fins quand il se plait à interpréter les récents propos de Michèle Alliot-Marie --selon laquelle «en l’absence de violence, il [serait] possible d’aborder tous les sujets»--, comme une ou- verture vers «l’éventuelle indépendance de toute la na- tion basque, sud et nord, au sein de l’Union europé- enne». Monsieur Madariaga, vous avez réussi à me redonner envie de faire de la politique sur mon blog. Merci. Eskerrik asko Jauna ! Je ne vais pas pour autant tout de suite rejoindre les rangs d’un parti politique, même virtuel. C’est dans votre réponse sur la question de l’urgence aujourd’hui que j’ai trouvé le thème de cette note : la condamnation sans appel de toute forme de torture. La première fois que j’ai lu votre réponse, j’ai presque été choqué par la crudité de son propos. Vous ne remettez pas en cause les poursuites policières contre les militants basques de l’ETA ou leurs sympathisants, vous vous concentrez uniquement sur l’urgence absolue, «l’éradication de toute torture». A force de vous lire et de vous relire, je me suis mis à espérer de plus en plus fort que très nombreux, parmi les lecteurs de votre interview, seraient ceux qui, comme moi, seront révoltés par l’affirmation de la persistance de la torture en Espagne. Comment est-il possible que ces mots ne soient pas repris en titre par Sud-Ouest et par tous les médias du monde «civilisé» ? Comment peut-on tout d’abord tolérer puis ensuite carrément taire le fait qu’une pseudo-démocratie comme l’Espagne intègre la torture comme un outil majeur de son arsenal répressif ? La quasi-indifférence des médias à l’annonce de nouvelles tortures pratiquées par la guardia civil sur la personne de Sandra Barrenetxea nous rend quelque part complices. Je sais pertinemment qu’ici l’immense majorité des gens s’en fout, que certains même trouveraient le cran de justifier l’injustifiable si on tentait de les culpabiliser quelque part… et ça me fout carrément la rage ! Vous avez mille fois raison, Monsieur Madariaga, l’urgence absolue elle est là. Demain, à la manif, au militant de la CFDT ou de LAB qui me proposera de signer la pétition de Batera, du tac-au-tac que je lui répliquerai, comme ça : Camarade, tu sais comment on dit «éradication de la torture» en espagnol ? ça se dit pareil qu’en français ou en basque, ça se dit avec l’intelligence de l’humanité.