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Merci de nourrir les poissons en mon absence

mercredi, 04 avril 2007

RV des fans de la blogosphère :

 
Donc, énième rendez-vous presque mensuel du Carnet ba- yonnais : venez nombreuses, nombreux, motivées ou dubitatifs, fanatiques de la blogosphère, sous-marins anonymes, commen- tateurs acharnés, exhibitionnistes et voyeurs, bon entendeurs des multimédias, salut à vous toutes et tous qui serez les bienvenus demain soir, aux alentours de 19 h 30, à la Taverne de l'Atalante, rue Denis Etcheverry, quartier St Esprit à Bayonne, pour figurer sur l'inoubliable photo de famille. Posez donc avec nous pour la postérité,

LE WEB MONDIAL
 
VOUS ENVIERA !

 

23:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 31 mars 2007

Baionan ere euskaraz

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Mal aux jambes. Mal au coeur. Mal au nez. Mal aux doigts. Mal au vent du sud. Mal à ma mémoire. Mal à ma tête. Mal à mes ongles entre les dents. Mal aux yeux qui pleurent tout seuls. Je ne trouve pas les mots qu'il faudrait... et tout ça pour trois tout petits kilomètres trottinés dans l'allégresse au milieu de ces centaines de Bayonnais bascophiles. Le plébéien bleu en était… et je n’en suis pas peu fier. La Korrika est passée à Bayonne ce midi. Elle arrivera demain à Iruña.

Mon corps comme ce blog en conserveront donc la marque militante, combative, déterminée et optimiste.

 

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16:45 Publié dans euskara | Lien permanent | Commentaires (7)

jeudi, 22 mars 2007

Soirée irlandaise

 

 

 

Pour la traditionnelle soirée irlandaise de l’Atalante, je donne rendez-vous pour un apéro à la bière noire et sirupeuse à toutes les blogueuses et tous les blogueurs de Bayonne et des alentours, à toutes les sous-marinières, à tous les visiteurs occasionnels ou réguliers de ce si joli blog tout bleu, ce vendredi 23 mars, à partir de 19 heures, 19 h 30, au comptoir de la Taverne du Meilleur Cinéma du Monde. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas encore, je serai aisément recon- naissable… j’aurai un verre à la main q ;o)

Madame Talante, soirée de grâce s’il en est, offrira une assiette de saumon fumé* à tou(te)s les porteur(se)s d’un trèfle à la boutonnière.

Nous danserons comme de beaux diables, avec probablement de belles diablesses, la-gigue-la-gigue !

 

* dans la limite du stock de saumon d’Ecosse disponible, of course.

 

Signez et faites signer, ça urge !

L’écrivain Cesare Battisti vient d’être arrêté au Brésil. Il est sous la menace d’une extradition vers l'Italie. On se rappelle que Battisti avait trouvé asile en France, bénéficiant d’une règle non écrite qui accorde aux anciens activistes italiens la protection de l’Etat français à condition qu’ils renoncent à la lutte armée. Mais l’actuel gouvernement français a remis en cause cet engage- ment pris pourtant au plus haut niveau de l’Etat en prétendant livrer Battisti à l’Italie il y a trois ans. D’autre part la loi italienne n’ouvre à ce dernier aucun droit à un nouveau procès contra- dictoire en sa présence. Il serait donc d’office condamné à perpétuité. L’écrivain ne doit pas être extradé.
Signez et faites signer la  pétion sur le site de Bellaciao.
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18:20 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 11 mars 2007

No comment aussi...

Je m'autorise à relayer la petite vidéo réalisée par l'ami Moris Dia afin de dénoncer à mon tour publiquement, et sur les multi- médias, l'attitude criminelle de certains et certaines c....... de Bayonne ou des alentours.

Là je me dis, pareil ce sont des Basques, voire des supporters de l'Aviron Bayonnais, diaaaaaaaa j'ai honte et très peur à la fois... et pas seulement pour les gentils petits cormorans tout noirs.

A quoi sert Jean Grenet, tudieu ? Appelons un chat, un chat !

 

22:00 Publié dans connards | Lien permanent | Commentaires (3)

Après "Les années oubliées"...

Notre simple
 
existence sentimentale

 

Les années 80, pour le Pays Basque, furent un tournant majeur. Les premiers pas hésitants du mouvement abertzale* sont loin derrière. Ceux qui ont fait le choix de la nation basque sont présents à tous les niveaux de la vie de leur pays. Le choix de se présenter aux élections fera longtemps débat, avant de s’imposer comme une évidence.
L’enseignement en langue basque - les ikastola, puis la filière bilingue - se propage à tous les niveaux, mais c’est le fruit d’une longue lutte, d’occupations, de protestations, de centaines de manifestations. Tout comme le combat pour la culture ; d’abord marginalisée, celle-ci connaît un essor spectaculaire. Mais les années 80 sont sans aucun doute celles de la lutte armée et des attentats contre les réfugiés. De l’évasion de la prison de Pau aux nuits bleues, de la mort des premiers mili- tants aux arrestations, Iparretarrak devient un acteur incon- tournable en Iparralde**. Le tourisme, qui exerce une pression croissante, et les mobilisations contre la touristification, Herri Talde, Izan, Laguntza, Hemen et Herrikoa occupent la vie politique, économique et sociale. Parallèlement, le groupe para-policier GAL tuera 27 personnes de Bayonne à Mauléon.
Après "Les années oubliées"  retraçant les années 70, ce livre vous propose un aperçu d’une décennie plus proche, quelques jalons pour essayer de comprendre la naissance et l’évolution du mouvement abertzale au Pays Basque Nord.

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Un livre que le plébéien bleu conseille chaleureusement à toutes celles et tous ceux qui souhaitent revenir sur quelques tranches d'histoire locales toujours et cruellement vivantes dans nos mémoires. Un ouvrage essentiel pour comprendre le Pays Basque et ceux qui s'y battent.

On doit le trouver assez facilement si on vit dans la région, mais le plus simple me parait d'aller chez Elkar, d'autant plus que les "étrangers" peuvent également y avoir accès par leur site internet sur lequel on ne devrait plus tarder à trouver le nouvel opus de Bixente Vrignon.

 

* abertzale = patriote basque. 

** iparralde = pays basque nord, en territoire français. 

Le Cinéma de Minuit à Bayonne

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 ...et à 20 h 30

 

Des générations et des générations de petites françaises et de petits français ont été initiées à la cinéphilie grâce à la vraie télévision de service public et à l’émission dominicale de Patrick Brion sur France 3 : le Cinéma de Minuit (plus de 30 ans de programmation, un record du monde ou quasiment).  Cette émission devenue culte depuis déjà bien longtemps est né- anmoins programmée de plus en plus tard dans la nuit, au point que son taux d’audience, malheureusement, fond d’année en année vers la néantisation, au risque de faire s’effacer défini- tivement de nos mémoires collectives tout un patrimoine ciné- matographique dont la fragilité concurrence la richesse.

Consciente de cette fragilité et des enjeux pour tout le cinéma d’auteur, l’association bayonnaise Cinéma & Cultures, gestion- naire de l’Atalante et de l’Autre Cinéma, a décidé de reprendre une programmation cyclique de ce superbe cinéma du patri- moine. Grâce à cet engagement militant, la jeunesse de Bayonne et des alentours (mais aussi tous les moins jeunes) bénéficie à nouveau de l’opportunité de visionner, sur grand écran et à des horaires beaucoup plus grand public, ces films inoubliables. Ainsi, du 10 au 13 mars, nous pourrons découvrir ou redécouvrir le chef d’œuvre de Federico Fellini : Les Nuits de Cabiria, Le Notti di Cabiria en version originale, avec la magni- fique et éternelle Giuletta Masina. Le lundi 12, à 20 h 30, à l’Autre Cinéma, la séance sera suivie d’une discussion animée par Jean-Pierre Campagne. Venez nombreux, le cinéma a besoin de spectateurs pour continuer à nouveau montrer la vie.

16:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 25 février 2007

N, amour et poésie…

 

St Valentin

 

doit vivre

 

au Pays basque !

 

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Ce matin du 14 février, dès l’Aube, des fleurs se sont mises à pousser spontanément dans tous les jardins du Pays basque et de Navarre, parait-il, des fleurs multicolores au parfum de tous les plaisirs, des fleurs aux couleurs de la liberté, de la jeunesse et de la rébellion permanentes, de tous les espoirs si joliment fantasmatiques. Tout du moins c’est ce que m’a grésillé la radio, ce matin-là, dans ma salle de bains. Pendant que je me rasais. Qui a dit que les journalistes de la pensée unique ne savaient qu’énoncer leur credo sempiternel de mauvaises nouvelles ? En mettant le nez dehors pour affronter la vraie vie quotidienne et prendre le chemin de la servitude salariée, incroyable mais si frais, si bleu, si jaune, si rouge, si violettes, sur mon balcon, dans mes jardinières, quoi, qu’est-ce, l’efflorescence générale ! Dans mon jardinet pareil, sur le trottoir où paît paisiblement toutes les nuits ma jument bleue, pareil, dans la rue, sur les ronds-points, tout au long de la quatre voies, pareil, le printemps a bien 20 ans d’avance, au bas mot, sur le réchauffement annoncé de la planète. Sous mon casque aussi, sous mon crâne je crâne à tue-tête, St Valentin est sorti de la prison de Clairvaux (quel nom poétique !) pour me parler d’amour universel, avec des fleurs partout, et je me fous bien, ce jour d’huis ouverte, je me moque à pleine dents de toute cette haine qui dicte la marche du monde.

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