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Merci de nourrir les poissons en mon absence

lundi, 21 août 2006

L'offre d'emploi

 
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Regrettant le fait que cette petite annonce ne soit parue jusqu'alors que sur la version papier du "film français" (vraiment très difficile à trouver en kiosque), une revue presque exclusivement lue par des professionnels abonnés et ne comprenant pas pourquoi les Basques ou autres autochtones de la région bayonnaise seraient exclus du champ de recrutement pour remplacer Ramuntxo, je m'autorise donc à relayer ici (et ailleurs) l'offre publiée par le Conseil d'administration de l'association Cinéma & Cultures, gestionnaire de la salle de L'Atalante et des 2 salles de L'Autre cinéma.
Pour répondre à l'annonce, vous pouvez également "mailer" le Président de l'association en cliquant sur l'annonce.
 
Le plébéien bleu
 
 

mardi, 15 août 2006

Mes vacances avec Marine Le Pen

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Pour fuir les

 

fêtes de Bayonne

 

 

Les vacances au mois d’août, enfin, au moins la première quinzaine, quand on est Bayonnais ou voisin de la capitale que les Basques du nord voudraient confisquer aux colporteurs de gasconnades, c’est généralement l’occasion pour jouir pleinement de ces fêtes que je me refuserai toujours à appeler « feria ». Généralement. Plus plébéiennement et carrément bleue, c’est pour moi l’opportunité de fuir ces journées et ces nuits de folie que d’aucuns n’hésitent pas à qualifier de liesse populaire. Je ne jouerai pas sur les mots. Cette année encore j’ai fui… et jusqu’à mon retour de vacances, je persistais à assumer plutôt crânement mon soi-disant boycott. Des raisons à invoquer pour justifier ma fuite (c’est tout de même le seul mot juste, alors je m’autorise la répétition), j’en ai évidemment tout un catalogue, plus ou moins politiques, plus ou moins économiques, très culturelles, mais essentiellement d’ordre caractériel, je dois le reconnaître, car je suis et demeure un caractériel, malgré mes efforts incessants pour contrôler les coups de sang derrière lesquels je dissimule toujours péniblement mon agoraphobie. Bref, comme cette année les augures de la commission municipale des fêtes annonçaient une énième augmentation exponentielle de la foule des festayres qui pourraient même dépasser le million… le million, le million, le million !... je n’ai pu en déduire qu’une fois encore, la fuite serait pour moi synonyme de survie. Donc, trois jours avant l’ouverture officielle, alors que les employés municipaux guantanamoïsaient tout ce que Bayonne compte d’espaces verts et de ronds-points fleuris, avec ma complice et dans sa grenouille roulante, nous prenions la grand-route du nord, là aussi à contresens du flux touristique généralisé, direction la Bretagne, plus précisément celle du Morbihan, pour une première étape au pays natal de Jean-Marie où le vert et le gris se mêlent sur terre comme dans le ciel… euh, sauf quand il fait beau et que nos pas croisent ceux de Marion Anne Perrine, fille benjamine du Jean-Marie sus évoqué, brisant net mon élan poétique et les traditions météorologiques…

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vendredi, 28 juillet 2006

Hommage à Hipolito Becerra

 
 
 
 
 
 
 

 

Nous avions convenu qu’il commencerait à peindre ce prin- temps, il viendrait deux à trois soirs par semaine installer son chevalet à la taverne de L’Atalante, et puis peut-être aussi certains dimanches après-midi, pas toujours au même endroit, il bougerait, histoire de changer de point de vue mais en faisant toujours très attention à ne pas déranger, à ne pas gêner la bonne marche du cinéma. Peut-être que parfois il ne prendrait que des croquis, sur un carnet, au bout du comptoir, près de la machine à pression. Peut-être aussi que, certains soirs où il n’y aurait pas grand monde, le projectionniste lui donnerait l’autorisation de peindre dans la salle obscure… Il en rêvait, peindre dans l’obscurité, portraitiser des cinéphiles au hasard et à la seule lumière d’un vieux film en noir et blanc, comme une performance jamais encore réalisée avant lui…

 

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vendredi, 21 juillet 2006

En exclusivité... ou presque

 

Une saison

 

sans pop-corn

 

 

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Gaêl Mocaër en plein tournage des derniers plans du film
sur la plage d'Ondres

 

Déjà un bien joli titre prometteur pour le long métrage dont le tournage vient de se terminer à L'Atalante. Je ne sais pas si ce film sera un chef d'oeuvre cinématographique mais déjà il est entré dans l'histoire de ce petit cinéma qui montait-montait, puis résistait-résistait et gagnait-gagnait... et maintenant sem- ble vouloir traverser une nouvelle crise dans un silence assour- dissant... Pour ce qui est des "révélations" et autres spécula- tions qui expliqueraient la "démission" du génial directeur pro- grammateur que personne encore n'ose annoncer officiellement (l'annonce offre d'emploi pour pourvoir à son rassemblement est déjà parue dans la presse spécialisée et des candidatures arrivent tous les jours rue Denis Etcheverry)... pareil que je me fendrais d'une note dans quelques temps mais là, vraiment, ça me fout trop les boules pour que je puisse exprimer quoi que ce soit de serein.

 

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La pellicule du film devrait s'envoler dans le ciel grâce à un ballon... mais pour quelle destination ?

 

Bref, revenons-en au film de Gaël Mocaër dont j'ai appris à être l'ami durant les plus de douze mois qu'il a passé auprès des amoureux de L'Atalante. Donc, le tournage est à peine terminé, le montage devrait se faire à l'automne et la sortie publique sur nos écrans au printemps prochain. Probablement aurons-nous la chance de bénéficier des quelques séances privilégiées à Bayonne en novembre ou décembre. Je me ferai un plaisir de dévoiler l'information des dates et lieux de projection en temps opportun. En attendant, et comme je viens de découvrir sur le site de la boite de prod' qu'une bande annonce était publiée, je m'autorise donc à la copier pour la mettre sur mon si joli blog tout bleu qu'elle embellira sans nul doute.

 

Le plébéien bleu

 

 

 

 

Une Saison sans Pop-corn

 (Long-métrage documentaire 1 x 90') (HD)

 

"Une saison sans pop-corn" nous plonge pendant un an dans les coulisses du seul cinéma indépendant de Bayonne : l'Atalante. L'Atalante, c'est un état d'esprit, une salle indépendante qui lutte contre l'industrialisation et la marchandisation du 7 ème art. Une salle de cinéma doublée d'une taverne avec son comptoir de pub irlandais où les spectateurs s'épanchent facilement, refont le monde, se révoltent ou viennent sim- plement chercher un peu d'humanité. Au fil des saisons, on découvre Ramuntxo, le directeur, face à ses responsabilités. Entre le choix des films pour la programmation, la gestion du personnel ou des finances, les mots justes à trouver pour réconforter, les coups de gueule pour se faire entendre, il passe du rire aux larmes, d'une énergie débordante à des moments de doutes et à des envies de tout foutre en l'air. A ses côtés, Jean-Georges, un projectionniste débonnaire qui vit au milieu de ses bobines dans la pénombre d'une minuscule cabine de projection. Bizarre, pour couronner le tout, Jean-Pierre, le président de l'association qui gère l'Atalante et qui surveille tout ce petit monde du coin de l'oeil... autour de ces personnalités, tout un microcosme s'agite. Une multitude de personnages colorés et attachants qui défendent une autre idée du cinéma que celle des bunkers en béton où le spectateur est élevé en batterie avec du pop-corn.

Nb : Ce film est coproduit avec Les Films en Couleur / Xavier Fréquant et Jacques Dodart

mercredi, 21 juin 2006

Cadeau musical :

 
 
Mikel Laboa
 
 
chante pour
 
 
le plébéien bleu

 

 

Déjà des semaines et des semaines que les reproches fusent de toutes parts : " On ne t'entend plus... y'a plus rien sur ton blog... t'as plus rien à dire ou quoi ?"


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19:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Laboa, basque, musique

dimanche, 04 juin 2006

Concours parallèle :

 

 

Le plus beau balcon

 

pour l'Aviron

 

 

Les Nahitariak (section Bayonne-nord), parallèlement au jury de la Pena Baiona présidé par un certain Pottoka (d'Espelette ?), ont clandestinement organisé un concours de décoration de façade bayonnaise à destination des supporters de l'Aviron Bayonnais et décidé de publier le résultat dudit concours sur ce si joli blog tout bleu bien en accord avec les couleurs dont nous sommes si fiers.

Après des kilomètres et des kilomètres de déambulations tout aussi diurnes que nocturnes le long des rues plus ou moins tortueuses de la capitale du Pays basque nord, les militants bayonnais de la fierté basque retrouvée ont failli échouer la- mentablement dans cette quête graalesque de l'Esprit aviron- nard... jusqu'au moment où ils sont enfin et heureusement tombés sur cette magnifique façade du XIXème siècle.

 

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Au confluent de l'Adour de la Nive, à l'endroit précis où les deux cours d'eau se rejoignent pour former un si gracieux Y qui man- quera à jamais aux supporters voisins et néanmoins ennemis du B.O., les plébéiens de cobalt ont découvert la demeure du plus fervent ami de l'Aviron, Monsieur ou/et Madame @ qui n'ont pour l'heure malheureusement pas encore été identifiés.

Nous publions ci-dessus la photo des volets si ravissament décorés que les chanceux propriétaires ne manqueront cer- tainement pas de reconnaître et nous les invitons donc à se faire connaître discrètement auprès du plus bleu des plébéiens afin de retirer leur lot : une invitation permanente et tout à fait gratuite pour le Carnet bayonnais dont la prochaine édition devrait se dérouler le jeudi 15 juin, à la Taverne de L'Atalante, comme d'hab'

Encore bravo, Monsieur ou/et Madame X !

 

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jeudi, 25 mai 2006

Liberté pour Bahar Kimyongür :

Ça se passe près de chez nous…

 

 

Les histoires belges

 

dégénèrent

 

 

Nous avons un citoyen belge d’origine turque. Il s’ap- pelle Bahar Kimyongür, et est un membre actif du bu- reau bruxellois de soutien au DHKP-C.

Nous avons un groupe turc de Turquie, le DHKP-C, déclaré terroriste par l’État turc. Mais en l’occurrence nous ne disposons pas d’une définition sérieuse du "terrorisme", car l’État turc n’est pas très fiable en matière de "syntaxe". Il n’a pas encore trouvé des mots crédibles pour parler de "droits de l’Homme" ou de "génocide". L’affaire est d’autant moins claire que certains posent en outre la question du "terrorisme d’État".

Il paraît qu’il est difficile de garder son calme quand on a été du côté des suspects dans un commissariat turc. Et même simplement de rester vivant. Certains Turcs ou Kurdes en Turquie ont pris les armes sans être policiers ou militaires "officiels". Rappelons que des Belges dont on honore la mémoire n’ont pas fait autre chose. Cela dit, personne n’a encore vu, ni même prétendu, que les sympathisants bruxellois du DHKP-C auraient commis d’autres "méfaits" que des déclarations, ni tenu d’autres armes que des stylos et des micros…

 

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Une amie flamande, qui aime et soutient beaucoup les Basques, vient de m’alerter sur le cas de Bahar Kimyongür. En tant que plébéien bleu européen, je ne pouvais manquer d’exprimer ma solidarité en signant puis relayant, avec mes petits moyens de blogueur amateur, la pétition s’opposant à son extradition vers la Turquie. Au moment où je mets à jour, donc, ma rubrique «pétitions», là, dans la colonne de droite de ce si joli blog tout bleu (sur fond noir), j’en profite pour rappeler qu’il faut également signer et faire signer celle en faveur de Filipe Bidart.

13:10 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 23 mai 2006

Concours de nouvelles :

 
 
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Extrait du règlement :

 

Art 1 : Le Festival Baiona organise un concours de nouvelles ouvert à toute personne âgée de 16 ans au moins.

Art 2 : Le thème proposé est : « Toutes et tous ensemble ».

Art 3 : Les textes présentés au concours peuvent être rédigés dans la langue de votre choix. Dans le cas de langues autres que le français, basque ou espagnol, l’auteur se chargera de présenter une traduction en français ou en basque.

Art 4 : Les textes rédigés comporteront au minimum 10 000 signes, au maximum 100 000 signes, dactylographiés sur papier ou présentés sur disquette ou CD-Rom.Les auteurs indiqueront leur nom, prénom, âge et quelques traits pouvant les caractériser.

 

(lire l'intégralité du règlement en PDF)

 

22:40 Publié dans copinage | Lien permanent | Commentaires (1)